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Le triomphe de la vérité

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Polémique autour de la révision de la constitution: Mathurin Nago appelle au calme, Nicaise Fagnon enfonce le clou


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Les parlementaires béninois de la sixième législature ont procédé dans la matinée d’hier jeudi 12 avril 2012 à l’ouverture de leur première session ordinaire de l’année en cours. La cérémonie officielle d’ouverture qui a eu pour cadre l’hémicycle du palais des gouverneurs de Porto-Novo a été rehaussée par la présence du président de la chambre des représentants du Royaume de Belgique monsieur André Flahaut accompagné d’une forte délégation de parlementaires belges, les présidents des institutions de la République, les corps diplomatiques et consulaires accrédités au Bénin, le haut commandement militaire, le préfet des départements de l’0uémé et du Plateau, le deuxième adjoint au maire de Porto-Novo, têtes couronnées, sages et notables de la villes capitales du Bénin.

Ca y est, c’est partir pour trois mois d’intenses activités parlementaires. En effet conformément à l’article 87 de la constitution, les députés de la sixième législature sont rentrés en session ordinaire depuis hier jeudi 12 avril, la première de cette année 2012. Quatre temps forts ont marqué l’ouverture officielle de cette session ordinaire. Le contrôle de quorum, condition sine qua non avant l’ouverture d’une session à l’Assemblée Nationale, le discours d’ouverture du président de l’Assemblée Nationale, le message du président de la chambre des représentants du Royaume de Belgique et enfin les salutations d’usage.

 Le président de l’Assemblée Nationale Mathurin Nago a dans son discours salué et remercié au nom de ses collègues ainsi que du peuple béninois le président de la chambre des représentants du Royaume de Belgique et la délégation qui l’accompagne pour l’honneur qu’ils font au parlement béninois en rehaussant de leur présence la cérémonie officielle d’ouverture de sa première session ordinaire de l’année 2012. Cette présence traduit selon lui, les excellents relations d’amitié et de coopération qui lient les deux pays, la Belgique et le Bénin ainsi que leurs deux Institutions parlementaires.

C’est également la preuve à en croire Mathurin Nago que son hôte est un homme de parole, pour avoir tenu la promesse faite en décembre 2011 de rendre visite au parlement béninois. Il n’a pas manqué de rappeler qu’il a été le grand artisan de la coopération entre les deux pays, de son développement et de sa diversification, particulièrement entre 2000 et 2007, époque où il était Ministre de la Défense Nationale dans son pays. Ainsi se réjouit -il du protocole d’accord que s’apprêtent à signer les deux parlements. Après avoir fait un bilan sommaire des lois votées depuis l’installation de la sixième législature le 16 mai 2011, une cinquantaine de lois aussi importantes les unes que les autres, le président du parlement béninois a remercié et félicité ses collègues pour ce travail abattu.

 Aussi les exhorte t-il à taire les querelles politiques pour aborder avec plus de sérénité et de calme les autres lois que les populations appellent de tous leurs vœux. Profitant de cette occasion, le président Nago a répondu à ses détracteurs, qui trouvent que certaines de ses descentes sur le terrain sont du gaspillage ou de la ballade d’agrément

Mathurin Nago préoccupé par la crise au Mali

« Nous ne vivons pas en autarcie. Loin s’en faut. Nous évoluons en effet dans une sous-région et dans un monde, de plus en plus en proie à de graves crises qui ne manquent pas de répercussions sur la vie et l’avenir de notre Nation commune » a déclaré le président Nago parlant du contexte dans lequel s’ouvre la présente session ordinaire. Selon le président de l’Assemblée Nationale, le cas le plus récent et le plus inquiétant de ces crises reste cellui du Mali.

 Pour lui, la situation ainsi créée dans ce pays frère et ami doit interpeler, les acteurs politiques et leur rappeler à chaque fois que la démocratie n’est jamais gagnée totalement nulle part et qu’elle reste une quête permanente. Il souhaite que les solutions de sortie de crise préconisées par la CEDEAO et l’Union Africaine soient acceptées définitivement par les différentes parties et que ce pays renoue, le plus rapidement possible, avec les principes et règles démocratiques.

 La paix, la stabilité et la sécurité dans notre sous-région. Face à un tel contexte très difficile, Mathurin Nago voudrait pouvoir compter sur le patriotisme, l’ouverture d’esprit, la détermination et l’assiduité de ses collègues députés lors des travaux, tant en Commissions qu’en séances plénières sur les 45 dossiers inscrits à l’ordre du jour afin d’espérer une session utile et hautement productive.

Hugues E. PATINVOH

 

Honorable Nicaise Fagnon : député de la mouvance

« Nous sommes comme un noirci dans le désert »

Le président ne peut que prononcer un discours qui relève de son rôle. Mais cela ne nous empêche pas, nous parlementaires d’avoir notre position. Nous sommes comme un noirci dans le désert. Si on ne nous écoute pas aujourd’hui, on sera obligé de nous écouter demain. Qu’est ce qu’il y a de compliqué ? On dit de procéder à une large concertation, un large consensus et de reconsidérer le dossier. Pourquoi on va nous forcer ? Le président demande de mettre la balle à terre mais je pense que ce sont eux qui ont mis la balle en haut.

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