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Le triomphe de la vérité

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Déclaration de Pascal Wanou après la clôture de la 11ème édition du FITHEB:« Nous avons gagné le pari du renouveau du FITHEB »


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Le Directeur du FITHEB, Pascal Wanou

Les portes de la 11ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (FITHEB 2012) sont définitivement closes. La cérémonie marquant la fin de l’événement a été faite dans la soirée du samedi dernier dans la grande salle de l’institution à Cotonou. A l’occasion, le premier responsable national à l’organisation du festival, Pascal Wanou a exprimé sa satisfaction pour la « renaissance du Fitheb ». « Nous avons gagné le pari du renouveau du FITHEB » a-t-il déclaré lors de son allocution de clôture.

Et pour cause, selon ses dires, le festival a retrouvé ses marques d’antan et s’inscrit désormais sur l’échiquier international. « L’édition 2012 a tenu ses promesses », a laissé entendre le Directeur du FITHEB. Cela se justifie par le fait que pour la première fois depuis la création du FITHEB, les activités du festival sont déployées dans 10 villes du Bénin, les 35 spectacles retenus ont effectivement été présentés au public. Du coup, sur toute l’étendue du territoire national, 108 représentations ont été faites.

Mieux, aux dires de Pascal Wanou, tous les anciens partenaires du festival perdus du fait de son balbutiement sont revenus, de nouveaux partenaires sont également conquis. « Pour nous donc, le pari du renouveau du FITHEB que nous avons promis aux Béninois est gagné », conclut-il en prenant l’engagement de débarrasser le festival de ses fausses notes afin que l’édition de 2014 soit plus améliorée. La fin de l’événement a été marquée par un géant spectacle baptisé « La consultation », une comédie qui a marqué tous les esprits.

Les impressions du D/FITHEB, Pascal Wanou après la clôture du festival

« Effectivement, les rideaux sont tombés sur la 11ème édition du Festival international de théâtre du Bénin. Nous venons de faire le dernier spectacle. Il en est de même dans les villes de Porto-Novo et de Parakou, même à l’Université d’Abomey-Calavi. Je rappelle que cette édition a réuni quelques 35 spectacles pour un total de 108 représentations. C’est donc des sentiments de grande satisfaction qui m’animent ce soir. Puisqu’une telle armada déployée par le FITHEB, c’était une première et cette première, il fallait vraiment la marquer.

Vous savez que le festival a connu beaucoup de péripéties par le passé. Ce qui a fait que depuis 6 ans environs déjà, beaucoup de partenaires nous ont lâchés. Et le festival était véritablement tombé dans un gouffre. Il est même devenu totalement absent sur l’échiquier international. Il a donc fallu travailler dur. Vous avez constaté vous-mêmes que tous les anciens partenaires et même des nouveaux sont revenus sur le festival. Certes, il y a eu quelques failles de part et d’autre, notamment sur le plan logistique. Selon les attentes, les prévisions, tout n’a pas normalement fonctionné. Cela a donc dû certainement créer quelques désagréments, notamment les premiers jours du festival.

Mais par la suite, tout cela a été corrigé. Tous les festivaliers repartent donc du Bénin vraiment satisfaits de ce qu’ils ont vécu et de ce qu’ils ont fait à cette fête de renaissance du festival. A partir de ce moment là, moi qui suis le premier responsable du festival, je ne peux qu’être fier d’avoir marqué le renouveau du FITHEB ».

Donatien GBAGUIDI

                                                                                                         Fausses notes et leçons

La 11ème édition du Festival international de théâtre du Bénin a connu quelques fausses notes qu’il convient de souligner. D’abord, du point de vue communication, le festival, après 22 ans de vie peine toujours à prendre ses marques. Les populations sont peu informées sur ce grand événement qui mobilise pourtant une kyrielle d’acteurs tant au plan national qu’international.

 L’engouement attendu auprès des populations par rapport à l’événement tarde toujours à se faire remarquer. Il est donc important de miser davantage sur le volet communication pour mieux intéresser les populations. L’autre fausse note relevée, c’est l’indisponibilité de salles de représentation notée. On se souvient encore des spectacles qui ont dû être reportés pour faute de salle disponible au FITHEB. D’abord, beaucoup se sont plaints de la chaleur que dégage la grande salle du FITHEB dans laquelle des spectacles sont pourtant prévus.

Heureusement, le mal a été réparé après des observations faites. De toute façon, on peut affirmer sans risque de se tromper que le cafouillage noté dans l’organisation des précédentes éditions est conjuré et le festival a fait un bond en avant. Toute chose qui a permis le retour de ses partenaires. Il faudra donc maintenant maintenir le cap et miser beaucoup plus sur la visibilité de l’événement au plan national. Car, beaucoup de Béninois restent encore indifférents à cette grande messe dédiée au théâtre.

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