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Tout le reste de la semaine est donné aux enseignants grévistes pour se conformer aux supplications du gouvernement, sans quoi dès lundi 19 mars, le pouvoir passera à la vitesse supérieure. En effet, à l’issue de la rencontre conjointe des membres du gouvernement, des Présidents d’Institutions, du Haut commandement militaire, des maires des communes, de l’association des parents d’élèves au sujet de la grève des enseignants, il est décidé de ce qui suit.

Tous les reversés de l’enseignement primaire et secondaires qui ne vont pas se présenter à leur poste le 19 mars à 8 heures seront définitivement radiés de la fonction publique. Cette sanction n’échappera pas aux directeurs qui ne se présenteront pas pour ouvrir les écoles et établissements publiques. En outre, le gouvernement rappelle qu’il respectera sans faille des mesures de défalcation selon les lois en vigueur en République du Bénin.

Ils seront remplacés par les citoyens capables d’exercer le métier et les Appelés au service militaires d’intérêt national. Par ailleurs, cette décision fait suite à la séance de travail que le Chef de l’Etat et son gouvernement ont eu avec les corps constitués de l’Etat le lundi 12 mars dernier. A cet effet, des différentes interventions révèlent qu’aucun des deux camps ne veut d’une année blanche. De la part du gouvernement, le 1er ministre Irénée Pascal Koupaki a indiqué la volonté du pouvoir d’examiner la requête des enseignants au sein de la Commission de négociation et de concertation gouvernement-syndicats.

Pour le Chef de l’Etat à qui l’école reste une priorité à sauvegarder, le sens d’écoute et patriotisme doit animer les uns et les autres. En demandant la reprise des cours, Boni Yayi se dit rassurer de l’humilité et de la compréhension dont les enseignants feront montre pour une sortie de crise.

Emmanuel GBETO