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Le triomphe de la vérité

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Crise à la fédération béninoise de football:La Fifa ridiculise la justice béninoise à des fins partisanes(La réaction du ministre de la justice attendue)


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Comme à l’accoutumée, la Fifa continue de faire le dos large face aux nombreuses doléances du camp Attolou. Ce faisant, l’instance faîtière du football mondial méprise les institutions de la république du Bénin. Le dernier écart en date de la Fifa vis-à-vis du Bénin est le fait que le secrétaire général de l’institution qualifie une décision de justice rendue par le tribunal de Porto-Novo de « supposée décision».

Au-delà du football, c’est l’honorabilité et l’image de marque de d’une nation qui sont foulées par terre par une institution à laquelle le Bénin a adhéré en toute tranquillité. On ne saurait dire une telle aberration d’une décision d’une justice d’un pays souverain. En effet, la justice est le troisième pouvoir au Bénin et consacré par la loi fondamentale (constitution) du Bénin. Elle est compétente en tant que pouvoir à connaitre de tous les litiges qui opposent les citoyens béninois.

 Ce n’est pas à la Fifa de le faire. Dans sa décision, le tribunal a fait recours aux textes qui régissent la fédération béninoise de football et a soulevé, l’indisponibilité d’une clause quelconque qui donne la liberté de confier leur différend à une juridiction autre que celle béninoise. Par conséquent, le tribunal de Porto-Novo est dans la plénitude de ses pouvoirs pour statuer sur le litige qui oppose Attolou et Anjorin (deux citoyens béninois). En traitant ainsi de « supposée décision », le jugement rendu par le tribunal de 1ère instance de Porto-Novo, la Fifa a remis en cause la justice béninoise c’est-à-dire le pouvoir consacré par la constitution d’une nation entière.

Certes, il n’est pas interdit de faire des commentaires ou de donner des avis sur des décisions de justice. Mais faudrait-il que cela respecte un raisonnement juridique, donc fondé sur des éléments de droit. Dans le cas d’espèce, la Fifa en traitant de « supposée décision » la décision rendue par le tribunal de 1ère instance de 1ère classe de Porto-Novo n’a pu baser son commentaire sur aucune règle de droit capable de permettre une appréciation objective de ses remarques. Il va s’en dire donc que le traitement fait par la Fifa de la décision du tribunal de Porto-Novo relève purement et simplement d’un mépris des institutions judiciaires d’un pays.

Le Bénin étant un Etat souverain, il ne saurait laisser passer une telle aberration qui sans nul doute met à mal son image de marque. De toutes les façons, comme l’a dit Victorien Attolou dans son courrier de réponse à la Fifa « … il ne peut jamais passer à l’idée de manifester un aussi grave dédain à un tribunal suisse ou de n’importe quel pays en qualifiant une décision qu’il rend de supposée décision de justice».

Le ministre de la justice béninoise pour le rétablissement

De toute évidence, il urge que les autorités béninoises donnent de la voix pour mettre les pendules à l’heure. La restauration de l’image du pays y dépend. Il ne faut pas au nom du football mettre en mal tout l’édifice judiciaire du Bénin par voie de conséquence toute la respectabilité d’un pays.

L’affaire n’est plus seulement au niveau football. C’est tout le Bénin qui est en train d’être ridiculisé depuis des mois à travers les différentes correspondances entre la Fifa et les acteurs en crise. Il faut au-delà d’une quelconque appartenance à un camp ou un autre voir le pays et non les intérêts partisans. Il faut que les responsables gouvernementaux mettent un terme à cette pagaille. Bien que le football peut contribuer réhausser l’image de marque d’un pays, il n’est pas aussi cardinal que la santé, l’éducation, l’économie…

Le ministre de la justice peut monter au créneau et remener les acteurs en crise à la retenue et la suavegarde de l’image du Bénin. Parce que c’est du Bénin que partent les lettres avant la réaction des responsables de la Fifa. La passivité sans limite des gouvernants dans cette crise qui secoue la fédération de football peut être un jour préjudiciable à d’autres secteurs d’activités du pays à l’international.

José Mathias COMBOU

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2 thoughts on “Crise à la fédération béninoise de football:La Fifa ridiculise la justice béninoise à des fins partisanes(La réaction du ministre de la justice attendue)

  1. CODJO Gilbert Sêmassa

    C’est regrettable que de jeunes journalistes défendent l’indéfendable durant un long moment de leur vie, Mr COMBOU si vous gagnez un salaire pour écrire pour Mr ADJAVON via Mr ATTOLOU sachez que c’est peine perdu. Où étiez-vous quand ADJAVON renforçait avec de l’argent venu de je ne sais où les pouvoirs confiés à Mr ANJORIN?
    Où étiez-vous quand Mr le juge Mr KODJOH K. William se déclarait incompétent pour l’Ordonnance N°600/2009 du 12/08/2009 rendu par le président du tribunal de première instance première classe de Cotonou? jugeant d’ingérence dans les les affaires interne du Football? Dans la forme, Mr le Juge trouvait que notre requête était recevable en la Forme, et que dans le fond:
    Constater que la Fédération Béninoise de Football s’est librement dotée de Statuts et de règlement intérieur le 22/05 2005????
    Mr COMBOU vous vous rappeliez que avec 04 de vos collègues dont Constance MEFFON m’aviez rçu le 25/12 2010 sur OCEAN FM et ce jour là je vous avais défié en vous disant que Mr ADJAVON allait regretter d’avoir pris son argent pour faire de Mr ANJORIN un président de la FBF très fort.
    Qu’est ce qu’un tribunal du Bénin cherche à voir dans les affaires internes du Football? même si vous parlez d’honorabilité de notre pays? la France, le Brézil n’ont pas pue lui résister, et c’est ceux qui étaient allé se cogner le nez et le front au TAS qui veulent semer le trouble dans notre foot qui vont pousser le pays dans le gouffre.
    Gardez pour votre Gouverne que : Aucun tribunal malgré sa force et la fore de l’argent qui le commande ne peut s’ingérer dans les affaires de la FIFA.
    Trêve de commentaires, le camp ATTOLOU, cherche que la FIFA sanctionne le BENIN, car ils ont échoué et veulent que tous, nous échouions. C’est dommage, personne n’a demandé à Mr ADJAVON de fermer CIFAS.

  2. CODJO Gilbert Sêmassa

    Certes, il n’est pas interdit de faire des commentaires ou de donner des avis sur des décisions de justice. Mais faudrait-il que cela respecte un raisonnement juridique, donc fondé sur des éléments de droit. Dans le cas d’espèce, la Fifa en traitant de « supposée décision » la décision rendue par le tribunal de 1ère instance de 1ère classe de Porto-Novo n’a pu baser son commentaire sur aucune règle de droit capable de permettre une appréciation objective de ses remarques. Il va s’en dire donc que le traitement fait par la Fifa de la décision du tribunal de Porto-Novo relève purement et simplement d’un mépris des institutions judiciaires d’un pays.

    Le Bénin étant un Etat souverain, il ne saurait laisser passer une telle aberration qui sans nul doute met à mal son image de marque. De toutes les façons, comme l’a dit Victorien Attolou dans son courrier de réponse à la Fifa « … il ne peut jamais passer à l’idée de manifester un aussi grave dédain à un tribunal suisse ou de n’importe quel pays en qualifiant une décision qu’il rend de supposée décision de justice».
    MOI JE QUALIFIERAIS CETTE DÉCISION DE NULLE ET NON AVENU, CAR ELLE REPRÉSENTE UNE INGÉRENCE TRÈS GRAVE DANS LES AFFAIRES INTERNES DU FOOTBALL. LA FIFA A CES RÈGLES QUI OBLIGENT TOUS LES PAYS AU MONDE A S’Y CONFORMER OU A LAISSER. RIEN DE CONTRAIGNANT, ET QUI VIOLE CES RÈGLES EST RÉPRIMÉ SÉVÈREMENT.
    LA FIFA A MÊME TROP FAIT POUR AVOIR RÉPONDU A Mr ATTOLOU, IL ÉCRIT A LA FIFA EN TANT QUE QUI? SOYONS SÉRIEUX QUAND MÊME!!!!!!!!

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