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Le triomphe de la vérité

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Célébration de la 17ème journée internationale de la femme (JIF):Les femmes fonctionnaires de la cour suprême ont aussi sacrifié à la tradition


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La journée du 08 Mars est consacrée aux femmes. Cette phrase, le collectif des femmes du personnel administratif de la cour suprême l’ont comprise. Elles ont marqué la journée en organisant au sein de l’institution une célébration bien alléchante. Visite aux orphelins, conférence- débats, chants et danses ont meublé cette célébration.

La première étape de la célébration de cette 17ème édition de la journée internationale de la femme organisée par les femmes de la cour suprême est la visite rendue aux orphelins et orphelines de l’ONDAM à Adjarra. Accueillies en liesse par les enfants de cet orphelinat, créé en 2001 par la sœur Marie- Joséphine MUREKATETE, les femmes de la haute juridiction n’ont rien fait que de manifester leurs affections à ces enfants abandonnés.

Pour leur porte- parole, Mme Philomène Déguénon, la présente visite constitue une prise de contact avec ces progénitures qui ont besoin de la joie dans le cœur. En citant Raoul Foulereau qui dit : « Nul n’est heureux tout seul », Mme Déguénon a fait remarquer que les femmes de la cour suprême compatissent aux peines de ces enfants. Et pour matérialiser cette compassion, elles ont offert des dons en nature aux pensionnaires de l’ONDAM. Du lait pour les fortifier, du savon pour les maintenir toujours propres, quelques mètres de toiles pour les protéger.

Tout ceci accompagné d’une enveloppe financière. La sœur fondatrice de l’ONDAM, s’est confondue en remerciement, après cet acte généreux. Dans ses mots de bienvenues, elle a passé en revue l’historique de la maison, sous sa tutelle. Selon ses explications, l’ONDAM est parti de deux petites chambres et a déjà connu huit cent quatre- quatorze (894) orphelins. Les uns, dit-elle, sont des bébés ramassés sur des tas d’ordures, les autres issus du désengagement d’un parent après le décès de l’autre.

 LONGO Déborah, porte – parole des bénéficiaires, pour sa part n’a pas oublié, dans ses mots de remerciement de faire quelques doléances aux généreuses donatrices. Pour elle, la plupart d’entre eux n’ont pas d’acte de naissance. Elle implore ainsi, au nom de ses autres frères et sœurs les bienfaitrices à œuvrer en leur faveur afin qu’ils soient eux aussi, à l’instar des autres enfants béninois, se mettre en possession des papiers légaux attestant leur existence.

                                                 Conférence – débat dans l’enceinte de la cour suprême

Suite à la première étape de la célébration, les femmes de la cour suprême, de retour dans leur lieu de travail ont eu droit à une conférence débat sur le thème : ‘’ Conciliation charges professionnelles et matrimoniales de la femme’’. Développé par Aline Saliou, on peut retenir au terme des débats deux points fondamentaux. Il s’agit de la compréhension et de la complémentarité. Autrement dit, la conciliation des charges professionnelles et matrimoniales de la femme passe par la compréhension et la complémentarité dont doivent faire preuve son époux et elle.

La communicatrice, dans son exposé a rappelé les marginalisations auxquelles étaient assujetties les femmes. Les femmes, déclare-t-elle, peinent sur tous les plans. De l’Afrique en Europe en passant par l’Amérique, Mme Saliou a montré qu’aucune femme sur la terre n’était épargnée des ségrégations de la part des hommes. Celle, de la société moderne, a-t-elle fait savoir, n’en demeure pas moins.

Il faut préciser qu’avant la communication de Mme Saliou, tour à tour, ont pris la parole, Mme Jeanne – Agnès AYADOOKOUN, Magistrat, conseillère à la cour et présidente d’honneur de la célébration, Mme Hortense LOGOSSOU MAHMA, greffier à la chambre administrative de la cour suprême et représente des femmes, M. Grégoire ALAYE, Président de la chambre administrative et représentant le Président de la cour suprême.

Chacun dans son intervention a dressé un discours élogieux sur la femme avant d’exprimer ses sentiments sur cette première édition de la célébration de la JIF par les femmes de la cour suprême. Quant à la marraine de la journée, Mme Marguerite DOGNON- BODJRENOU, assistante à la chambre judiciaire de la cour suprême, dans son allocution de clôture, elle a exhorté les femmes de la cour à plus d’ardeur dans leurs différentes occupations avant de les inviter à ne pas se taire sur la première édition de cette journée.

Esckil AGBO (Coll.)

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