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Le roi du Tchinc System, Stan Tohon
Une fois encore, le roi du Tchinc System se colle à l’actualité de son pays. Marquant la rupture avec la passivité face aux grèves perlées qui secouent actuellement le pays, l’artiste s’invite sur la scène avec un nouvel album intitulé « Trop de grève tue la grève ». Il s’agit d’un single qui annonce pour la fin de la semaine prochaine, un nouvel album de l’homme qui ne cesse de donner son appréciation sur les faits marquants de la société béninoise.
Avec ce single qui inonde d’ores et déjà les ondes des radios de la place, Stan Tohon entend conscientiser fonctionnaires et gouvernants sur la nécessité de marquer une pause nécessaire pour penser réellement au développement du pays. Selon le message véhiculé sur cet opus dont la version audio et vidéo sera disponible sur toute l’étendue du territoire national à partir de la fin de la semaine prochaine, Stan Tohon n’apprécie guère la grève des enseignants qui hypothèque sans nul doute l’avenir des enfants issus du bas peuple. « Rester passif par rapport à la situation actuelle me paraît être complice de l’assassinat de notre développement.
Tout faiseur d’opinion comme moi doit pouvoir donner de la voix pour que les grèves cessent afin que les élèves reprennent le chemin de l’école », a affirmé Stan Tohon pour justifier le bien fondé de cette nouvelle création artistique dont la réalisation des vidéos clips démarre dès ce jour, 12 mars 2012. Sur ce single sensibilisateur, l’artiste interpelle la conscience des responsables syndicaux et des gouvernants sur le nécessaire dialogue qui doit s’instaurer entre eux pour sauver l’avenir des enfants du bas peuple qui se trouve aujourd’hui particulièrement hypothéqué.
De toute façon, l’homme reste et demeure imperturbable dans sa conviction que « la façon dont les grèves se déroulent sous nos cieux n’arrangent nullement le développement du pays ». Et c’est justement pour ça que nommément, sur ce morceau phare de son album qui envahira bientôt le marché du disque, l’artiste cite tous ceux qui sont responsables de cette crise en les invitant à avoir pitié des souffrances du bas peuple en laissant du côté, l’intérêt personnel pour penser désormais au bien-être de la majorité. Cela passera aux dires de l’artiste, par une renégociation de la façon actuelle de faire les grèves dans le pays.
Donatien GBAGUIDI
