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Manuel Amoros veut aller arracher les trois points à Addis-Abéba

Le Bénin veut revenir à son niveau d’il y a quelques années. Les dirigeants fédéraux l’ont toujours clamé à chaque fois que l’occasion leur est donné pour parler de l’état des lieux du football béninois. Ce sentiment et cette envie sont désormais partagés par le tout nouveau sélectionneur des Ecureuils du Bénin. Au cours d’une conférence de presse qu’il a conjointement animée hier avec le président Anjorin Moucharafou au siège de la fédération béninoise de football à Djassin dans la capitale Porto-Novo, le technicien français a été clair:»Je vais en Ethiopie pour l’emporter».

Cette phrase résume nettement la stratégie mise en place par la béninoise pour prendre le dessus sur la modeste formation de l’Ethiopie. C’est d’abord le président de la fédération qui a ouvert le bal des interventions. Pour Anjorin Moucharafou qui est intervenu pour situer l’assistance sur le point des préparatifs, «il y a des joueurs qui vont jouer le vendredi, d’autres le samedi et le dernier lot le dimanche. C’est pourquoi nous avons retenu Paris comme quartier général».

Pour ne pas être surpris par le temps, la fédération a commencé par préparer cette rencontre depuis quelques temps. C’est pourquoi dira Anjorin Moucharafou «la fédération a dépêché en concertation avec le ministre des sports une mission bipartite composée d’Augustin Ahouanvoébla et d’Ali Yaro qui sont déjà à Paris». Une fois les deux émissaires sur place à Paris, ils vont commencer par recevoir les membres de la délégation béninoise.

 C’est cela que le président a insité que» les deux hommes vont commencer par recevoir les joueurs dès demain». En ce qui concerne l’expédition proprement dite sur l’Ethiopie, Anjorin Moucharafou a aussi expliqué la façon dont les choses vont se passer «les joueurs vont voyager lundi soir pour être à Addis-Abeba dans la matinée du mardi». Pour ne pas faire les choses à moitié, la fédération a envoyé une équipe du côté de l’Ethiopie pour gérer l’accueil de la délégation béninoise.

Cette équipe est conduite par le directeur exécutif de la fédération Quentin Didavi. L’objectif est de coordoner les différents aspects de la rencontre entre Béninois et Ethiopiens. «Nous sommes en train de contrôler les différents points de la préparation» a-t-il ajouté.

Manuel Amoros veut aller arracher les trois points

Bien que le sélectionneur national soit à son baptême de feu, Amoros veut aller vite et veut gagner face à l’Ethiopie. Tout au long de son intervention, l’ancien Bleu l’a dit clairement. «Je veux un résultat positif à Addis-Abeba. C’est pourquoi, mon premier critère de sélection est l’expérience». Pour lui le premier objectif que la fédération lui a assigné est de qualfier le Bénin pour la Can 2013. C’est parce qu’il mesure bien la tâche que le Bénin lui demande d’accomplir qu’il commence par par prendre des engagements.

Pour y arriver, il a préféré demander à tous les joueurs de se regrouper à Paris en communion avec la fédération et de là, la formation béninoise s’envole pour l’Ethiopie. Le sélectionneur dit avoir des joueurs qui jouent ce week-end et le dernier d’entre eux va finir son match de championnat le dimanche et il s’agit de Reda Johnson. Pour Amoros, un fin connaisseur du football de haut niveau, contrairement a ce qui est ventillé, il préfère que son équipe aille le plus tard possible en Ethiopie pour éviter que ses joueurs tombent sous le coup des aléas climatiques.

Sur ce plan, l’ancien international français compte miser sur ses expériences pour que l’altitude ne soit pas un motif qui puisse déstabiliser son groupe. «La grosse difficulté et l’inconnu qu’on peut avoir reste l’altitude» a-t-il notifié à l’assistance. Selon lui, pour sa petite expérience, il vaut mieux ne pas aller à Addis-Abeba tôt pour éviter la chute de température au niveau de ses poulains. «Il faut arriver à Addis-Abeba au dernier moment lui a suggéré le docteur de l’Olympique de Marseille».

 En ce qui concerne le match proprement dit, le sélectionneur national dit qu’il y va pour l’emporter parce qu’il est sûr de son groupe «dont l’engagement sera basé par l’honnêteté, la confiance et le respect». Si tous les vecteurs sont au rendez-vous, Amoros compte gagner le match d’Addis-Abeba qui lui semble très important pour la suite de ce qu’il veut faire au Bénin «pourvu que les joueurs ne le deçoivent pas dans la confiance qu’il place en eux». C’est de cette façon que le Bénin va recontruire son football et retrouver sa place de noblesse qu’il a atteinte pendant les années 2009-2010 selon les deux conférenciers.

José Mathias COMBOU