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Le triomphe de la vérité

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Mise en application de l’arrêté soutenant le port obligatoire de casque à moto:La population reproche encore la brutalité de la décision


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Le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, dès le 1er Avril prochain, envisage mettre strictement en application l’arrêté soutenant le port obligatoire du casque à moto. Mais selon l’opinion, cette décision n’est pas encore la bienvenue car elle estime que la sensibilisation est encore à une étape primaire et qu’il faudra bien l’approfondir avant toute sanction.

Le préfet Atlantique-Littoral compte désormais river la force à la loi. Pour Placide Azandé l’étape de sensibilisation est suffisamment dépassée pour maintenant expérimenter l’exercice de la rigueur au sujet du port de casque à moto au Bénin. C’est alors qu’à partir du 1er avril prochain, tout conducteur d’engins à deux roues qui n’aura pas porté un casque se verra tout simplement priver de sa moto soit par les agents de la sécurité routière, soit par les forces de l’ordre.

Telle est la dernière décision du préfet Placide Azandé. En revanche lorsqu’on prête attention à l’opinion publique, l’état d’esprit est tout autre. Elle reconnait certes l’importance du port de casque. Mais certains estiment que la rigueur de placide Azandé est encore loin de connaitre une réalisation. A en croire leur propos, le préfet veut assurément placer la charrue avant les bœufs. Ils l’exhortent à modérer ses intentions et à faire de sorte que l’information atteigne toutes les couches de la population avant l’application irréversible de l’arrêté.

 D’autres ont même évoqué la question du pouvoir d’achat de la population qui serait, selon leur dire, très minable pour servir encore à payer un casque qui coute au moins 5000f Cfa. Dans ce sens ils prient le gouvernement à subventionner le casque dans la mesure du possible. Ils proposent par ailleurs que les crieurs publics soient mis à contribution pour largement ventiler l’information et atteindre les coins reculés.

 Sans quoi, si le préfet procède à la mise en application rigoureuse de l’arrêté, tel qu’il entend le faire, il fera face à une gestion d’humeur publique qui ne dira pas son nom. Du moins c’est ce qu’on peut dénoter de l’intervention de l’opinion sur la question.

Teddy GANDIGBE (Coll.)

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