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Comme annoncée, la seconde stratégie de lutte a été effectivement mise en application. Après leur sit-in du mardi 07 février dernier, les membres du Front des trois ordres de l’enseignement sont descendus vers leur base. Repartis sur toute l’étendue du territoire national, ils ont procédé à la restitution de différentes actions menées à ce jour.
A Cotonou comme Abomey-Calavi, le constat a été le même. Les responsables syndicaux se sont réunis aux Ceg Godomey, Gbégamey et Akpakpa. Au Ceg Akpakpa, l’entretien avec les responsables syndicales a été dirigé par la trésorière générale du front, Philomène Ekpo Zoutchégbé. Selon ses propos il ressort que le motif reste le même. Il s’agit de l’injustice constater dans l’attribution des 25% qui consistent l’allocation d’incitation à la fonction enseignante, spécifique aux enseignants et maintenant la valorisation de l’indice et qui s’étend à tous les travailleurs de la fonction publique y compris les contractuels de l’Etat.
Se rapprochant au décret 505 du 05 août qui n’exclut pas les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, la trésorière générale tient le gouvernement responsable des déconvenues qui découleront de ce mouvement qui pourra devenir sans doute de 72 heures chaque semaine à 96 heures. Toutefois, le front reste ouvert au dialogue.
Emmanuel GBETO
Ne vaut-il pas mieux de parler de responsables “syndicaux” au lieu de “responsables “syndicales”?