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Le triomphe de la vérité

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Mise en route du Projet d’Appui à la Gestion des Aires Protégées:PAGAP, le précieux sésame implanté pour protéger la biodiversité dans les parcs nationaux


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Il est enfin lancé. C’est bien le Projet d’Appui à la Gestion des Aires Protégées. C’est une initiative du gouvernement béninois qui a convaincu les partenaires techniques et financiers qui ont accepté le financer pour sauver la biodiversité dans les parcs nationaux. Il s’agit d’un projet qui coûte 3 Milliards 312 Millions de FCFA conjointement financés par la Banque Mondiale (IDA) et le Fonds Mondial pour l’Environnement (GEF).

Implanté dans la partie septentrionale du pays, ce projet dont le processus d’élaboration a débuté depuis des années est effectivement entré dans sa phase active le 04 mars 2011 après plusieurs négociations réussies avec les différents partenaires. Son lancement le 7 février dernier à Natitingou, précisément dans la salle de réunion de l’hôtel Tata Somba a suscité la joie de tous. Aux dires du Ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme, Blaise Ahanhanzo Glèlè, «l’objectif du Projet d’Appui à la Gestion des Aires Protégées… est de renforcer la protection de la biodiversité dans les écosystèmes de savane du Nord-Bénin par des mesures de conservation et de réduction de la pression anthropique sur les ressources des parcs nationaux de la Pendjari et du W ».

Compte tenu du caractère important de ce but que vise le projet, il est structuré en trois composantes qui se chargeront respectivement du renforcement des capacités de gestion de la Direction Générale du CENAGREF et des Directions des Parcs Nationaux de la Pendjari et du W, du développement et de la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus (AGR) au profit des communautés riveraines des parcs nationaux, puis enfin de la création d’un environnement favorable à la mise en place d’un mécanisme de financement à long terme pour la conservation de la biodiversité.

Justement pour ce dernier challenge que devra relever le projet, selon les explications de Blaise Ahanhanzo Glèlè, il est prévu la création en cette année, de la Fondation des Savanes Oust-Africaines (FSOA) « qui aura à charge la mobilisation et la gestion d’un financement durable pour les aires protégées ». Convaincu de la qualité intrinsèque de ce projet, le Représentant Résident de la Banque Mondiale, Olivier Fremond présent au lancement ne s’est pas privé de dire toute la fierté qu’éprouve son institution pour avoir accompagné cette initiative du Bénin.

Car selon ses dires, les bénéficiaires directs du PAGAP, ce sont les « communautés locales, les populations des communes de Banikoara, de Kandi, de Karimama, de Kérou, de Malanville, de Matéri et de Tanguiéta ». Il faut dire qu’Olivier Fremond espère également que le PAGAP « permettra certainement d’atténuer la pression sur la biodiversité et suscitera l’émergence d’autres réservoirs de la biodiversité ». Très fier d’accueillir ce grand projet dans son département, le représentant du Préfet de l’Atacora et de la Donga, Nassirou Kassoumou s’est tout simplement confondu en remerciement aux partenaires techniques et financiers qui ont œuvré pour que le projet prenne réellement corps.

Et c’est à raison. Pour lui en effet, « …les préjudices causés à notre environnement sont énormes ». Il faut rappeler à toutes fins utiles que les élus locaux se sont fortement mobilisés à ce lancement pour mieux s’imprégner des rôles qui sont les siens dans la réussite du projet.

 

 A la suite de la présentation faite par le coordonnateur du projet, le colonel Kocou Téblékou, les élus locaux ont posé plusieurs questions auxquelles de minutieuses réponses ont été données. C’est donc parti pour une réelle concrétisation du PAGAP qui a d’ores et déjà pris son envol.

Donatien GBAGUIDI

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