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Le mea culpa du Garde des sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Marie-Elise n’est pas parvenu à émousser l’ardeur des magistrats. Ainsi, malgré les excuses publiques du ministre de tutelle, le bureau exécutif de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) a, à nouveau, déposé un nouveau mot d’ordre de grève sur la table de Marie-Elise Gbèdo le vendredi 03 février dernier.
Ainsi, selon des sources proches de l’Unamab, les excuses présentées par Marie-Elise Gbèdo à la sortie de la Présidence de la République après une rencontre favorisée par la médiation du Président de la Cour suprême et à laquelle a pris part une délégation de l’Unamab n’ont pas suffi à faire renoncer aux magistrats leur mouvement de grève.
C’est pourquoi, le mot d’ordre de grève de 72 heures lancé la semaine écoulée est à nouveau renouvelé en attendant l’examen en assemblée générale le mardi 07 février prochain de la substance des propos du ministre de la Justice et surtout exiger la satisfaction de la doléance relative aux affectations intervenues dans le milieu judiciaire.
Il va alors s’en dire que le bras de fer entre l’Unamab et Marie-Elise Gbèdo se poursuit malgré la médiation du président de la Cour suprême, Ousmane Batoko jusqu’à la prochaine Assemblée générale des magistrats demain.
Jean-Claude D. DOSSA
