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Le triomphe de la vérité

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Non renouvellement des instances dirigeantes de la cosi- Bénin:Georges Kakaï-Glèlè clame sa bonne foi, Martin Bakary dénonce le non respect des textes statutaires


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Le secrétaire général de Cosi-Bénin, Kakaï-Glèlè

Le torchon brûle au sein de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin). Et pour cause, après la tenue le vendredi 27 janvier dernier du 3ème congrès ordinaire et statutaire de l’organisation, des clivages ont vu le jour au sein du bureau exécutif sortant de cette centrale syndicale en prélude à la tenue prochaine du 3ème congrès ordinaire statutaire de la COSI-Bénin.

 Ainsi, réunis autour de Martin Bakary, secrétaire général adjoint sortant et candidat pour le secrétariat général, certains membres du bureau exécutif et responsables de syndicats affiliés à la centrale reprochent au secrétaire général, Kakaï-Glèlè d’avoir violé les textes régissant la vie de leur centrale en ne rendant pas effectif le vote en vue du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation. Aussi, en riposte à cet état de fait, décident-ils de mettre un terme au mandat du secrétaire général sortant en le décrétant « persona non grata » et de s’auto-investir du pouvoir de doter la COSI-Bénin d’un bureau « légal » dans les quarante cinq prochains jours.

Pour sa part, le secrétaire général sortant, Georges Kakaï Glèlè clame sa bonne foi et explique la non tenue des élections par l’incident survenu dans la salle avec le blocage des travaux par une frange des participants présents notamment des partisans du candidat Noël Chadaré. Face donc au climat délétère né de cette situation, a-t-il jugé opportun de surseoir au processus électoral en vue de son organisation dans les quarante cinq prochains jours. Ainsi, balayant d’un revers de la main les incriminations portées à son encontre, il s’estime serein d’autant plus que, dira t-il, « je ne suis candidat à rien.

 Je ne suis pas candidat pour le renouvellement de mon mandat ». Aussi, invite-il les uns et les autres à savoir raison gardée en vue de préserver les acquis des quinze (15) ans d’existence de la COSI-Bénin. De même, Georges Kakaï-Glèlè réitère sa ferme volonté à passer le témoin à son successeur à la tête de la COSI-Bénin dans les quarante cinq jours conformément aux dispositions légales de l’organisation.Il va alors s’en dire que le différend entre les différents protagonistes pour la direction de la Cosi-Bénin est loin de connaître son épilogue.

Jean-Claude D. DOSSA

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