.
.

Le triomphe de la vérité

.

Crise dans les établissements d’enseignement public maternel, primaire et secondaire:La lenteur du gouvernement fait reconduire la grève des enseignants pour 72 heures


Visits: 2

Le débrayage observé du mardi 24 au jeudi 26 janvier 2012 dans les établissements publics maternel, primaire et secondaire sera une fois encore effectif cette semaine. Le Front des trois ordres de l’enseignement renouvelle son mouvement de cessation de travail, ceci à compter de ce mardi 31 janvier à 00 heure au jeudi 2 février.

A l’origine de la reconduction de ce mouvement, la lenteur du gouvernement à trouver un terrain d’entente avec les enseignants suite à la non application de la mesure de revalorisation du point indiciaire sur le salaire du mois de janvier 2012 aux trois (03) ordres d’enseignements.

Une rencontre sans solution avec le 1er ministre !

Dans le souci de dénouer la crise, le premier ministre, Pascal Koupaki a rencontré mardi 24 janvier dernier dans les locaux de son ministère, les responsables syndicaux impliqués. Il s’agit dans un premier temps des centrales syndicales et par la suite les syndicats, membres du Front des syndicats des trois ordres de l’enseignement. Mais à la Primature, « aucune solution favorable n’a été apportée aux enseignants » a confié le secrétaire général du Front, Valère Dotonou.

 En effet, selon le point fait par ce responsable syndical également, secrétaire général de l’Union nationale des enseignants du secondaire (Unes), après cette rencontre, il ressort aussi que les secrétaires généraux des centrales syndicales ont rejeté toute nouvelle négociation sur ce sujet portant sur l’application de la mesure de revalorisation du point indiciaire. Car selon eux, le relevé des conclusions était clair sur l’application progressive de cette mesure qui prend effet dès janvier 2012 à hauteur de 10% et qui n’exclut nullement les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. « Il n’est pas question d’écarter les enseignants » a précisé l’assemblée des centrales syndicales.

A leur tour, les secrétaires généraux du Front ont également manifesté leur déception au 1er ministre Koupaki. A cet effet, ils ont exprimé leur vive indignation à l’endroit du gouvernement et dénoncent par la même occasion la mauvaise foi du gouvernement à améliorer les conditions de travail des enseignants au Bénin.

 Même si le Premier ministre reconnait la légitimité de cette augmentation de salaire à ces enseignants en confirmant le fait que dans les textes personne n’est exclu, Pascal Koupaki ne manquera pas d’appeler le Front à la patience et au dialogue en reprenant les activités en attendant qu’une solution ne soit trouvée en conseil des ministres la semaine dernière. Le silence du gouvernement laissera malheureusement les portes des établissements scellées dès demain.

Emmanuel GBETO

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page