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Le triomphe de la vérité

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Après la sortie d’Anjorin Moucharachou de prison:Il faut reprendre tout à zéro pour l’intérêt du football béninois


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Le championnat de première division poursuit son petit bonhomme de chemin. Tous les acteurs ne sont présents dans la grande famille du football béninois. Ce qui n’est pas de nature à enterrer la hache de guerre. Il faut alors reprendre à la case de départ.

Le président de la Fbf, Anjorin Moucharafou, désormain libre

Sans se tromper, on peut dire que la politique de Didier Aplogan a échoué. Il n’a pas su fédérer tous les acteurs du football béninois en l’occurrence les protagonistes d’hier. C’est ainsi que dans un Etat de droit, on a trouvé un mécanisme pour faire évoluer seize équipes au lieu de quatorze lors de la saison passée.

 C’’est même une formation qui occupe la 5ème loge notamment Adjobi de Sakété qui a été repêchée en ligue 1. Où sont donc passé alors les 2ème, 3ème et 4ème de la saison en cours au Bénin en 2ème division. Le Bénin a fait l’option de jouer en 1ère division avec 14 clubs et en 2ème avec 12. Sans modifier les textes au cours d’une assemblée générale, on passe à 16 équipes dans les deux divisions dans un ministère où les cadres se disent plus connaisseurs que tous les usagers du football béninois. Le président de la fédération béninoise de football doit mettre de l’ordre dans la maison pour mettre fin à ce désordre qui a été orchestré en son absence.

Il doit faire en sorte que les règles du jeu soient respectées. Ce sont les textes qui régissent la fédération béninoise de football qui stipulent les dispositions à prendre pour que les équipes jouent dans les divisions indiquées. Il faut que la fédération veille à ce que les règles de jeu soient respectées en dernier ressort.

Il est temps de tout reprendre

A l’allure où vont les débats, le Bénin n’est pas encore sorti de sa situation actuelle. Cela est encore fragrant quand on regarde l’engouement du public sportif à aller suivre les matches du championnat. Les Béninois ne se bousculent à l’entrée des stades pour aller booster leurs équipes favorites à la victoire. Ce qui signifie que la crise n’est pas terminée et qu’il faut faire quelque chose. Le président de la fédération béninoise de football est la seule personnalité aujourd’hui à pouvoir montrer la voie à suivre pour sauver ce football.

 Puisqu’il est reconnu par la Caf, la Fifa et l’Etat béninois, il doit user de ce titre pour fondre les synergies et déjouer le jeu d’exclusion de ses partenaires. Il suffit de mettre fin à cette parodie de championnat et rebeloter. Le ministre des sports de son poste n’a pas su que selon les textes, il faut 14 clubs en ligue 1 au lieu de 16 et qu’il faut 12 en ligue inférieure au lieu de 16 actuellement. Ce qui va permettre de redonner confiance aux uns et aux autres pour relancer le football béninois.

Dans un pays où une équipe phare ne joue pas, il est fort à parier que les problèmes existent toujours. Imaginons qu’en Espagne le Barça ne joue la Liga, qu’en France Lyon ne joue la Ligue 1, qu’en Italien AC Milan ne joue pas la série A ou en Angleterre Manchester United ne joue la Premier League. Les Requins, club phare de Cotonou et du Bénin ne participe pas au championnat. C’est une dévaluation marketing pour les organisateurs de la compétition. Le championnat qui dans sa phase de réconciliation ne réunit pas tous les acteurs du football est un fiasco.

A l’étape actuelle de l’évolution de la donne, sans se tromper on peut dire que le ministre des sports n’a pas réussi sa mission de faire en sorte que le ballon roule pour toute la famille du football béninoise. Sous ses yeux et ceux de ses collaborateurs, le bureau exécutif a changé les normes sans que personne ne crie au scandale. Le président Anjorin Moucharafou Anjorin doit prendre exemple sous son séjour carcéral pour prendre des dimensions spirituelles. Cela va de l’intérêt du football béninois pour les décennies à venir.

José Mathias COMBOU

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