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Le triomphe de la vérité

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2ème Election rectorale dans les universités publiques:Cafouillage à Parakou : des querelles personnelles soupçonnées


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Conformément aux dispositions des textes régissant le fonctionnement des universités publiques béninoises, et en réponse à la convocation du corps électoral de nos universités pour le 14 décembre 2011 par l’autorité de tutelle ; les universitaires des universités d’Abomey -Calavi (Uac), et de l’université de Parakou (Up) ont procédé au remplacement des équipes rectorales qui ont présidé aux destinées de nos universités ces cinq dernières années. Cafouillage à Parakou, succès franc à Abomey-Calavi.

Nestor Sokpon

Contrairement aux agitations observées à l’Université de Parakou conduites par des groupuscules pour un échec du processus électoral dans les universités publiques, le scrutin s’est bien déroulé. Tous les universitaires inscrits et disposant du droit de vote sont sortis pour exprimer leur choix.

A l’Uac où il y avait trois listes d’envergure en course, c’est plutôt à une organisation parfaite, exemplaire et un fair-play entre les différentes listes qu’on a eu droit. Chacune de ces listes a fait preuve de maturité et le débat était plutôt celui des idées axées sur les projets de société. Aux dires des universitaires rencontrées lors des campagnes, il s’agit des candidats qui sont conscients des défis qui les attendent.

A l’opposé, l’Université de Parakou, a brillé par une carence de débats d’idées où les thèmes de campagne étaient plus personnalités faits d’attaques et d’invectives. Et pourtant, il y avait une liste unique où les professeurs inscrits sur cette dernière n’ont pu faire du débat d’idées leur arme privilégiée. Les attaques étaient plutôt les outils principaux de campagne et étaient orientées à l’encontre du gouvernement et de l’autorité hiérarchique en particulier.

 Les échanges ont cessé d’avoir cours entre professeurs collègues et se sont déplacés vers les têtes couronnées et sages de la cité des Koburu, invités à intervenir dans le processus. Si Abomey-Calavi a réussi à cause de la pertinence des termes développés par chacune de ses équipes lors des campagnes, l’échec de Parakou est alors tout autant prévisible.

Belle leçon pour Parakou

Malgré la liste unique, Parakou a fait les frais d’une absence de dialogue et d’élévation des débats durant ces élections rectorales. Le candidat perdant Nestor Sokpon et son mentor le Recteur sortant Simon Akponan en ont tiré les grandes leçons. Au terme, ils n’ont pas franchi le cap des 55% des suffrages exprimés requis pour une liste unique pour être élue. Ainsi, là attaques et invectives n’ont pu réunir 55%, il est évident que l’école du dialogue et d’échanges feront des effets contraires. La liste « ALAFIA » du professeur Sinsin à l’UAC en est un exemple.

Benjamin Sèmèvo

 

 

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