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Le triomphe de la vérité

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Réaction de l’ancien conseiller après les dernières auditions publiques:Agapit Maforikan soutient la HAAC et invite les médias à plus de responsabilité


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Hier, dimanche 11 Décembre 2011, l’ancien conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), Agapit Maforikan était l’invité de l’émission Zone Franche sur la télévision Canal 3. Il s’est prononcé à cette occasion sur les dernières auditions publiques et a invité toute la presse à plus de responsabilité.

Le conseiller de la 3ème mandature de la HAAC le dit sans ambages. « Je suis affligé ». Ainsi, pour l’ancien premier rapporteur de la HAAC le travail des professionnels des médias, suscite de vives interrogations en raison des dérapages qui s’y observent. C’est pourquoi, réagissant aux dernières décisions issues des auditions publiques de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) marquées par la fermeture définitive d’un journal, Agapit Maforikan affirme qu’il épouse parfaitement le travail de l’institution de régulation des médias au Bénin.

 Ainsi, pour lui, « le problème est à souligner au niveau de la presse elle-même. La faute n’est pas à l’institution d’Etat si les décisions sont si extrêmes ». Et pour justifier cette position, l’invité de « Zone Franche » fait observer que « la presse béninoise est dans l’incapacité d’assurer une auto-régularion, une auto-organisation et une autogestion ». Dès lors, malgré les initiatives salutaires des associations professionnelles, « la notion de responsabilité n’est pas encore bien perçue ».

Or, même si la presse est le quatrième pouvoir, il ne peut pas désacraliser la personne humaine. C’est pourquoi, préconise t-il, « il faut que les mercenaires, contrebandiers de la profession soient mis hors d’état de nuire ». « On ne peut pas accuser la HAAC si à l’interne on n’observe pas une capacité d’autogestion » ainsi a-t-il achévé.

Teddy GANDIGBE (Stag.)

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One thought on “Réaction de l’ancien conseiller après les dernières auditions publiques:Agapit Maforikan soutient la HAAC et invite les médias à plus de responsabilité

  1. Patience

    Je vous remercie pour cette tribune que vous m’offrez pour m’exprimer.

    Journaliste ! Journaliste ! Journaliste ????

    Es-tu vraiment conscient de tout le mythe qu’il y a autour de ce mot ? Lorsque dans une brousse, à travers un poste récepteur on entendait à peine la voix d’un journaliste, qu’est-ce qu’on est pas prêt à offrir pour avoir la chance d’être à 2 pas de lui ? De mémoire d’homme, des noms de journalistes sont synonymes de journal, car il suffit de le citer dans un débat pour être cru comme à l’église.

    Mais depuis 1990, qu’as-tu fait de ce nom ? Qu’as-tu fait de ce pouvoir ? Oh, depuis l’université où tu as juste commencé à faire tes premiers pas à l’hebdo mural, où après lecture on était tous sidéré, qu’as-tu fait en fin de compte de cette considération ?

    Mais en fait, le jour où j’ai eu la chance d’avoir en face de moi certains journalistes de renommé de RFI au CPA de Cotonou en 1990, j’ai compris que le journaliste n’étais pas cet homme qu’on doit considérer par sa richesse matérielle, mais par sa richesse intellectuelle. Oui, si tu vas au journalisme pour chercher le bonheur matériel, je crois que t’es trompé de chemin !

    Moi personnellement, je n’achète plus les journaux. Car, la plupart des journaux sont devenus des relayeurs de rumeurs. Les mots désormais rencontrés sont : il semblerait que …, il paraît que …., etc. Non mon frère, je ne suis pas prêt à débourser chaque jour 300 CFA, rien que pour entendre le même son de cloche que la rue.

    La question reste pourtant évidente à se poser. Si dans ce petit Bénin nous avons plus d’une trentaine de quotidiens, qui doivent paraître chaque jour afin de survenir à leurs charges, on comprend pourquoi il y a de telles dérives. Les faits vrais ne se constituent pas en quelques heures. Mais il faille prendre le temps de vérifier et une fois l’information est lâchée, c’est avec engouement que les lecteurs l’arrache. Même après avoir entendu la version de la radio, on veut s’assurer de la version journal et aussi en constituer une archive. Mais tout ceci, c’est avant ta naissance. Aujourd’hui, l’information n’a plus aucun sens à tes yeux. Tout ce qui t’intéresse, c’est le profit que tu peux en tirer.

    Certains journalistes misent même sur les faits d’exception. Sachant que l’information est une pure intoxication, ils les avancent quand même. Leur calcul se trouve bien dans la différence entre les recettes des ventes et les dommages et intérêts à verser aux victimes. Tant pis les conséquences morales de leurs actes.

    Moi je ne suis pas journaliste et je ne rêve même pas le devenir. Vous voyez bien que mon vocabulaire est bien pauvre pour exprimer ce qui me fait mal. Mais je veux que si quelqu’un veut porter ce nom, qu’il le mérite.

    Je veux tirer chapeau au journal l’Enquêteur qui, au cours des mêmes séances d’audition, a obligé la HAAC à prendre de recule. Au même moment, j’ai suivi sur Canal 3, le Zapping sans commentaire qui montrait Mme Sévérine Lawson dans tous ses états. Elle a cherché en vain des larmes qui ont refusé de tomber. Je souhaite toute la chance à ce journal qui vient de montrer qu’il ne vend pas du vent. Nous lecteurs, c’est ce que nous voulons. C’est ça qui fera la fierté du journaliste. Le journaliste est l’oeil, l’oreille, le nez et que sais-je encore du citoyen. Si de facto on vous accorde le 4è pouvoir, c’est pour que vous y preniez conscience et que votre plume soit lié à votre conscience et non à votre panse !!!

    Merci pour l’attention !

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