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Par la résolution 2018 (2011), présentée par l’Allemagne, la France, le Gabon, l’Inde, le Nigéria et le Royaume-Uni, et adoptée à l’unanimité de ses quinze membres, le Conseil engage aussi les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Commission du golfe de Guinée à lutter contre ces actes de piraterie et ces vols à main armée, par une action concertée, notamment l’instauration de patrouilles maritimes bilatérales ou régionales.
Sous la présidence de Mme Joy Ogwu du Nigéria, le Conseil de sécurité des Nations s’est réuni pour la première fois le 19 Octobre dernier afin de se prononcer sur la situation de piraterie aux larges des côtes du Golfe de Guinée. C’est sous la forme d’un projet de Résolution que la Présidente du Conseil pour ce mois a saisi ses pairs du Conseil sur la situation.
Ce qui a été adopté à l’unanimité. On se rend compte par ailleurs que le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon s’est véritablement engagé sur le dossier avec l’intention de déployer une mission d’évaluation des Nations Unies chargée d’examiner la menace que représentent les actes de piraterie et les vols à main armée dans le golfe de Guinée et de chercher le meilleur moyen de s’attaquer au problème.
Mais cet engagement est soutendu par la saisine du Chef de l’Etat béninois Boni Yayi qui, après une visite au siège des Nations Unies, a soumis au Secrétaire Général, les difficultés du Bénin à lutter efficacement contre la piraterie maritime et a sollicité l’appui des Nations unies dans ce cadre.
Benjamin Sèmèvo