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Le triomphe de la vérité

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Classement Fifa octobre 2011:Le Bénin en chute libre de 27 places


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Le Onze national

Le Bénin est désormais rangé à la 119ème place mondiale. C’est ce qui ressort du classement Fifa du mois d’octobre 2011 publié le 19 octobre seulement. Le pays des Ecureuils est en chute libre depuis quelques temps et surtout pendant les éliminatoires de la Can 2012. Encore dans le très enviable top 100 le mois passé (92ème), le Bénin a connu une descente aux enfers en moins d’un an où le pays est passé du meilleur au pire et à la clé une élimination.

L’humiliation du stade de l’Amitié de Kouhounou face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire (2-6) et la défaite surprise face à de modestes Amavoubis du Rwanda lors de la dernière journée n’ont pas arrangé la situation d’une équipe sans âme. Tout est parti du 20 décembre 2010 lorsque 12 des 15 membres du bureau exécutif de la fédération béninoise ont démissionné. C’en est suivi une crise inédite qui a emporté l’édifice du football qui était dans le temps en pleine reconstruction. Déjà dès le retour de la Can 2010, la dissolution du Onze national par le président Anjorin Moucharafou était un signe avant-coureur de ce que vit le football béninois.

En juillet dernier, le Bénin était encore à la 83ème place malgré les contre-performances répétées. Si le football béninois retrouve le fond comme il y a quinzaine d’années, c’est parce que les acteurs à un moment donné n’ont pas su gérer l’héritage des grandes réformes intervenues dans le secteur et qui ont amené le Bénin à participer à trois Can (2004, 2008 et 2010).

Le gouvernement béninois par le biais des différents ministres des sports surtout Didier Aplogan a fait le lit à la démagogie et au copinage. Ce qui n’a pas arrangé la situation d’un football déjà malade depuis l’entame des éliminatoires. Le régime Yayi a tout donné au football béninois et lui a tout repris. La passivité du gouvernement béninois a fait que l’Etat injectait des millions de F FCA dans la pagaille du football alors qu’il y avait mieux à faire.

Une chose est de tomber une autre est de savoir se relever à temps. Le Bénin peut encore retrouver sa gloire d’antan. Il suffit sans hypocrisie et sans parti remettre le sport roi sur les rails de l’espoir. Sinon, le prochain classement du 23 novembre risque d’enliser le football béninois. Ce qui est fort probable vu la façon dont Didier Aplogan et ses amis de la fédération gèrent le patrimoine du football.

José Mathias COMBOU

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