.
.

Le triomphe de la vérité

.

Politique de désengorgement des campus universitaires:Un atelier valide la création des universités de Tchaourou et de Savè


Visits: 2

Le ministre de l’enseignement supérieur, François Abiola

A la rentrée universitaire 2011-2012 deux centres universitaires ouvreront probablement leurs portes. Il s’agit des centres universitaires de Savè et Tchaourou. Ils hébergeront respectivement la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) et de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques (Fadesp). Cette décision est validée lors d’un atelier qui s’est déroulé cette fin de semaine à Parakou.

Quatre acquis principaux se dégagent de cet atelier. Les infrastructures sont disponibles pour accueillir les étudiants de même qu’une volonté déterminée des enseignants à enseigner dans les deux localités. Les curricula des enseignements à dispenser sont quasi prêts. A cela vient s’ajouter l’engagement des deux partenaires à savoir les Mairies et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Les représentants à l’Assemblée Nationale des deux localités, Chabi Félicien Zacharie et l’Honorable Chabi Sika, ont pris une part active aux débats.

C’est un projet qui émane de la volonté du Chef de l’Etat de rapprocher les étudiants de leur lieu d’apprentissage afin de soulager la peine des parents des apprenants désireux de poursuivre leurs études supérieures mais surtout désengorger les facultés à gros effectif. La rencontre de Parakou a connu la participation des membres du Conseil Communal de Savè conduite par le Maire Félix Adimi, des députés élus de la circonscription, Chabi Félicien et Chabi Sika, le représentant du Préfet du Borgou.

 En saluant à cet effet la décision du Ministre de trouver des solutions appropriées à la question de l’accroissement important de l’effectif qu’accueillent les facultés et écoles des universités publiques du Benin, le Recteur Simon Akpona a ajouté, « c’est un jour historique pour la communauté universitaire de Parakou ». Pour lui, il importe de saisir cette opportunité pour améliorer les conditions d’études des étudiants. Pour sa part, le ministre François Adébayo Abiola, fer de lance de cette politique de redéfinition d’une nouvelle carte universitaire au Bénin, a estimé que le sous- secteur de l’enseignement supérieur doit continuer à faire face à trois grands défis : la qualité et l’équité, la diversification et de professionnalisation, et enfin les défis d’adaptation des offres de formation aux besoins du marché et aux pôles stratégiques de développement.

En indiquant la nécessité de réfléchir sur le long terme pour préparer le terrain à la nouvelle configuration de la carte universitaire, le ministre a appelé à la contribution de toutes les communes. « Nous sommes ici aujourd’hui pour étudier la faisabilité académique de l’ouverture d’une nouvelle Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) à Savè et d’une nouvelle Faculté de Droit et des Sciences Politiques (Fadesp) à Tchaourou .

Nous ne voulons dépouiller personne. C’est ce que le contexte exige. En ce qui concerne le défi de diversification, de professionnalisation et d’insertion professionnelle, de grandes écoles sont envisagées pour être implantées aussi dans nos communes en dehors de Cotonou». Voilà quelques propos qui témoignent des ambitions du Ministre Abiola et de la vision du Gouvernement de hisser progressivement le Bénin au rang des pays, qui défendent et promeuvent les droits à l’éducation et à l’éducation de qualité. Selon le rapport du coordonnateur du projet, les volontaires-enseignants ne manquent pas. Ils sont aujourd’hui 35 volontaires. Un chiffre qui serait au-delà du nombre envisagé.

C’est dire que le projet connait un engouement certain et peut-être réalisé si tous les acteurs s’engagent effectivement et jouent leurs partitions. Selon les statistiques présentées par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à l’ouverture des travaux de l’atelier de validation des Rapports des prévisions d’ouverture de ces deux facultés, il urge de trouver des solutions appropriées et idoines que pose la massification des étudiants.

 Selon le plan décennal les prévisions de l’effectif seraient de 245.000 étudiants en 2015. Mais force est de constater que déjà en 2009-2010, l’effectif était de 83.000 étudiants. Les projections actuelles tendent vers 245.000 étudiants pour l’année académique 2016.

Benjamin Sèmèvo

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page