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Le triomphe de la vérité

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Descente sur le terrain du ministre Nassirou Bako-Arifari:Malanville et Karimama soutiennent la refondation et le PVI


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Le ministre Nassirou Bako Arifari reçoit un accueil chaleureux à Malanville

Séance de rattrapage pour Nassirou Bako-Arifari. Profitant de la mission commandée par le Président de la République pour trouver une solution à la crise qui secoue le périmètre rizicole de Malanville, le ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako-Arifari a effectué vendredi dernier sa première descente dans sa région d’origine, Malanville et Karimama dans la première circonscription électorale pour communier avec les siens après sa brillante nomination, et les éclairer sur les réformes entreprises par le gouvernement notamment le Programme de vérification des importations (PVI) de nouvelle génération. Aux populations de cette région frontalière du Niger, Nassirou Bako-Arifari a utilisé un langage de vérité, dans la langue locale, pour réussir à mettre à nu la désinformation entretenue autour de cette réforme et surtout solliciter l’appui des populations aux réformes du gouvernement de la refondation.

Malanville et Karimama sont deux localités septentrionales du Bénin qui, bien qu’étant directement concernées par les réformes en cours dans le secteur des transports, n’ont reçu aucune explication, même pas du gouvernement depuis qu’est née la polémique autour du programme de vérification des importations (PVI). Depuis samedi dernier, c’est chose faite.

 Réservées pour le compte du ministre des affaires étrangères, dans le cadre de la tournée gouvernementale autour des réformes engagées pour accroitre les recettes, ces régions frontalières ont reçu samedi dernier le ministre Nassirou Bako-Arifari. Le natif de la localité, élu sur la liste Amana aux dernières élections législatives avant d’être promu ministre du gouvernement de Boni Yayi, était parmi les siens pour leur donner des explications sur le PVI et surtout faire part de la nécessité d’opérer cette réforme pour enclencher le développement du pays.

 Dans la langue locale, l’émissaire de Boni Yayi a largement entretenu les populations de Malanville et Karimam sur les avantages de cette réforme et les a éclairées sur les contours de la réticence que rencontre le PVI dans son application. Nassirou Bako-Arifari n’a pas hésité à dire tout aux populations rencontrées : « le gouvernement a fait le constat de la perte d’un certain nombre de recettes fiscales qui permettent le développement du pays, les douaniers le savent. Vous avez tous constaté que pendant le mois de Ramadan, il y eu la hausse vertigineuses des prix des produits vivriers et des produits de première nécessité tels que le riz, le lait, le sucre et autres.

L’argument fondamental avancé par les opérateurs économiques est de dire que le gouvernement a introduit une nouvelle innovation qu’on appelle PVI (Programme de vérification des importations). Vous entendez beaucoup parler de ça. Je vais vous expliquer terre à terre de quoi il s’agit. Lorsque nous prenons les statistiques des importations du Bénin en provenance des différentes parties du monde, de l’Europe, les statiques indiquent que le Bénin importe par an environs 4 milliards d’euro de marchandises, soit 665 milliards multipliés par 4, ce qui fait l’équivalent de près de 2700 milliards Fcfa de produits importés.

Mais pour ces produits importés, nous n’avons dans nos écritures qu’environ 1 milliards d’euro, c’est-à-dire au lieu de 2700 milliards, on a 665 milliards seulement de déclarés. Autrement dit, il y a une forme de fraudes qui se fait au niveau de la déclaration de la valeur en douane d’un certain nombre de marchandises. Le gouvernement a décidé désormais, d’appliquer la vérité des prix. Ce qui est importé, il faut connaitre le coût depuis le lieu d’achat et quand ça vient au port, il faut faire passer les conteneurs au scanner pour connaitre ce qui est dedans. Donc, on oblige les opérateurs économiques à déclarer leurs marchandises en fonction de leur valeur.

Le gouvernement dit « appliquons ce qui est clair pour ne pas exploiter les populations ; appliquons pour pouvoir avoir beaucoup plus des ressources ou de recettes fiscales. Après, il y a le scanner et ça permet de savoir s’il y a des armes, de la drogue ou autres que les gens veulent faire passer à travers les conteneurs. Vous savez bien que beaucoup de stocks de drogues ont été saisis et que les gens font passer par le port de Cotonou.

Le scanner permet de vérifier tout cela. Désormais, un autre élément lié au PVI, c’est ce qu’on appelle le trekking, c’est-à-dire que lorsqu’un véhicule quitte le port autonome de Cotonou, on lui place un petit appareil qui permet de suivre le véhicule depuis le port jusqu’à la frontière à partir d’un ordinateur, de sorte qu’on sait partout où le véhicule passe. Donc, ceux qui font des entrées et sorties de façon frauduleuse, ou bien ils disent qu’ils sortent, mais passent par d’autres carneaux, désormais avec le trekking, on va les suivre de manière électronique de bout en bout ; ça va diminuer aussi le vol.

On ne va pas tout interdire, mais réduire de 50 à 80% ces pratiques pour permettre au gouvernement d’avoir plus de ressources à investir pour le développement du pays. Car au Bénin, les individus sont plus riches que le gouvernement, ce qui est anormal ; le gouvernement veut renverser la tendance pour être plus riche que les individus afin d’investir dans le domaine des infrastructures sanitaires, scolaires, académiques et autres infrastructures de développement. Et en lien avec ça, parce qu’en partant de l’argument du PVI, les gens ont augmenté les prix dans les marchés.

 C’est pourquoi le gouvernement vient, à travers la tournée pour vous dire que l’augmentation des prix n’est pas liée à l’application du PVI. Mais les commençants ont voulu profiter. C’est pourquoi le gouvernement a décidé que pour ce qui concerne le riz, il veut compter sur Malanville notamment la vallée du fleuve Niger pour promouvoir la politique de production de cette production».

Conséquence, à la sortie de ces échanges avec celui qui porte le flambeau de la première circonscription électorale notamment des régions de Malanville et Karimama dans le gouvernement de la refondation, les populations plus qu’aguerries de la politique de refondation de Boni Yayi se sont décidées à la soutenir jusqu’au bout surtout qu’elle permet de mettre fin à l’évasion fiscale et de mettre les ressources mobilisées au profit du développement du pays.

Les populations plus que jamais décidées à soutenir Boni Yayi et le gouvernement

Plus qu’attendu, le contact avec Nassirou Bako-Arifari a été l’occasion pour les populations de se nourrir d’informations capitales et essentielles qui les galvanisent davantage. Il s’agit notamment de l’annonce du démarrage prochain du bitumage de l’axe routier BODJECALI- frontière Nigéria « Le tronçon BODJECALI-frontière Nigéria sera bitumé.

Les travaux vont commencer avant la fin de l’année », a martelé Bako-Arifari aux populations qui ont accueilli cette nouvelle avec une joie débordante. La seconde grande nouvelle que leur a apportée le ministre des Affaires étrangères est relative aux mesures prises pour mettre fin aux tracasseries policières auxquelles sont soumises les populations des régions frontalières. « Les populations ont souvent évoqué des tracasseries policières à la frontière ; pour ce qui concerne les détenteurs de cartes lépi, le gouvernement a décidé et je pense que les instructions sont données aux différents commissariats de police et lorsque vous avez votre carte Lépi, aucun policier n’a le droit de vous prendre un copeck.

 Nous souhaiterions que les autorités locales, les agents de sécurité veillent à ce que cette mesure soit appliquée jusqu’au moment où les décisions seront prises pour la transformation définitive de la carte d’électeur en carte d’identité nationale », a confié, sous un tonnerre d’applaudissements le ministre Bako-Arifari aux populations de Malanville et de Karimama qui ont exprimé leur soulagement et remercié Boni Yayi pour ces mesures.

Mobilisation record pour remercier Yayi et pour la réussite de la refondation

Entrée triomphale en terre conquise. Pour sa première descente à la base, le fils de Karimama, Nassirou Bako-Arifari, promu au gouvernement de Boni Yayi a été accueilli avec ferveur dans la première circonscription électorale, (Malanville, Karimama) qui lui avait renouvelé, aux dernières élections législatives son mandat de député à l’Assemblée nationale. De Malanville à Karimama, sa commune natale, c’était l’apothéose.

Particulièrement émerveillées par la descente de leur fils, les populations ont, de part une mobilisation record, tenu à témoigner leur gratitude au Président de la République pour avoir porté son choix sur un natif d’une région longtemps oubliée dans la promotion à de hautes fonctions. Au nom de leurs populations respectives, les maires de Malanville et Karimama, ainsi que les porte-paroles des mouvements de jeunes et de femmes n’ont pas marchandé leur reconnaissance à l’endroit du Chef de l’Etat qui a prouvé qu’il porte un grand intérêt aux populations du Bénin profond et tient ses promesses.

 Professant leur foi en la refondation prônée par le Président de la République, les populations de Malanville et Karimama ont appelé le peuple Béninois à laisser Boni Yayi amorcer le décollage de notre pays. Car c’est maintenant ou jamais l’occasion pour développer notre pays, estiment-elles. « On ne peut plus avoir un président volontariste et soucieux du bien-être de tous comme le Président Boni Yayi », jure Iliassoum Mana, convaincu que le président fait des choix judicieux pour le décollage du Bénin.

Saisissant l’occasion qui leur est désormais offerte de se faire directement entendre du premier magistrat du pays, les populations de Karimama ont demandé au ministre Nassirou Bako-Arifari de rappeler chaque matin au Chef de l’Etat que l’axe Guéné- Karimama attend toujours la bienheureuse attention du chef du gouvernement pour désenclaver cette commune coupée du monde par le pont en état de délabrement avancé.

 Au terme de cette tournée marathon, le ministre des Affaires Etrangères a fait le point à la presse pour une nouvelle fois expliquer les raisons de sa descente.

Gérard AGOGNON

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