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le Coordonateur national des FCBE, Eugène Azatassou

Depuis quelques mois, le torchon brûle entre le Président du Cadre de concertation de la mouvance présidentielle (CCMP) d’Abomey, André Koulo et le Coordonateur national de la famille des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Eugène Azatassou. L’ampleur que prend la situation a sorti le Président du CCMP-Abomey, André Koulo de son gong.

En effet, il reproche au Coordonateur national des FCBE, la mauvaise gestion des ressources humaines de cette commune qu’il a régulièrement manifestée depuis la période de précampagne des élections présidentielles de mars dernier. A travers une lettre qu’il a adressée au coordonnateur, Eugène Azatassou et dont il a fait ampliation au Conseiller spécial du Chef de l’Etat, Amos Elègbè, André Koulo a fait un résumé des faits sur lesquels il condamne le Coordonateur national des FCBE.

Entre autres actes, il a estimé n’avoir jamais été appelé par le Coordonnateur national pour l’organisation des manifestations politiques, mais pas personnes interposées. Plus agaçant, tout récemment, sans consulter, le collectif des conseillers FCBE d’Abomey, Eugène Azatassou aurait désigné le conseiller FCFB qui devra siéger au sein du conseil exécutif de la mairie d’Abomey.

En s’exprimant en ces termes, André Koulo a aussi condamné le « copinage » dont son « accusé » a récemment fait usage dans la confession de la liste des cadres d’Abomey susceptibles d’être nommées à des postes de responsabilités. Suite à ces faits qui n’augurent point un lendemain meilleur à la grande classe de la mouvance présidentielle qui vient de tourner une page épineuse, la réaction du Chef de l’Etat est vivement attendue sur cette situation qui a tant perduré.

En considérant les efforts dont André Koulo a fait preuve lors des dernières élections présidentielles et législatives dans cette région contrairement au Coordonnateur national des FCBE, son départ de la tête de ce rassemblement mettra sans doute en mal la grande famille de la mouvance dans cette localité. Ainsi, un appel à l’ordre s’impose dès cet instant.

Emmanuel GBETO