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Le triomphe de la vérité

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Interview de Joseph Gnonlonfoun, Président élu de la Céna 2011: « Nous tenons à organiser des élections véritablement libres, justes et crédibles »


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Juste après son élection au poste  du Président de la Commission électorale nationale autonome (Céna 2011), Joseph Gnonlonfoun s’est confié à nous. Très optimiste, l’homme affiche sa détermination à organiser pour le bonheur du peuple béninois et ce avec ses autres collègues de l’institution, les prochaines consultations électorales dans la plus grande transparence. Conscient de ce que le temps presse, le Président élu de la Céna n’exclut pas l’éventualité de demander au Chef de l’Etat, le report de la date du 27 Février pour le premier tour de la présidentielle. Mais pour l’instant, l’heure est à la prise de contacts avec les différentes  structures impliquées dans le processus. A la classe politique, Joseph Gnonlonfoun recommande une seule chose : la loyauté dans leurs différentes actions afin que tout se passe dans les règles de l’art comme le peuple le souhaite.

L’Evénement Précis : Vous venez d’être élu par vos pairs, Président de la Céna 2011. Quelles sont vos impressions ?

Joseph Gnonlonfoun : Je dirai que la mission qui a été confiée à cette Céna 2011, je crois que nous l’accomplirons ensemble avec les autres membres de l’institution. C’est le moment pour de remercier les 10 autres membres qui m’ont fait confiance. Je pense qu’il est très important que cette confiance existe entre nous, que la confiance que le peuple a placée en nous, que nous l’honorions et que nous fassions pour lui, un très bon boulot. J’ai senti que les autres collègues sont décidés eux aussi à accomplir loyalement la mission qui leur est confiée.

 

Manifestement, le délai qu’il vous reste pour organiser les élections est bien court. Avez-vous déjà élaboré une stratégie pour que le scrutin s’organise comme cela se doit ?

Nous prenons comme point fondamental pour les élections, le 27 Février et nous travaillons en tenant compte de cette date là. Si pour une raison ou pour une autre, en cas de force majeure, nous ne pourrions pas le faire, on avisera. Nous ne travaillons pas dans la perspective que ce délai sera tenu. Et comme je le dis, la nature pose, l’homme propose et Dieu dispose.

 

Autrement dit, vous n’avez pas encore envisagé l’envoi d’une lettre au Chef de l’Etat pour lui suggérer le report du scrutin ?

Nous ne pouvons pas écrire une lettre au Chef de l’Etat pour lui demander le report parce que dans la mesure où nous n’avons pas encore discuté avec  toutes les structures devant intervenir dans la gestion d’une élection. Nous n’avons pas vu par exemple ni la Cps, ni la Miréna. Nous avons décidé de les rencontrer pour savoir le niveau où ils sont. Comme l’a décidé la loi, nous avons déjà rencontré les membres du  Sap/Céna et nous avons pris possession des lieux. Ils nous ont remis l’état  des lieux comme la loi leur en a fait obligation. C’est donc après avoir rencontré la Miréna et la Cps que nous pourrons décider de ce qu’il faut faire pour que le peuple soit content de nous.

Qu’attendez-vous des autres acteurs du processus, c’est-à-dire la classe politique ?

Nous attendons de la classe politique qu’elle joue loyalement le jeu. C’est cela qui est important. Puisque nous autres, membres de la Commission électorale nationale autonome, nous tenons à organiser des élections vraiment  libres, justes et crédibles. Et ayant cela comme objectif, nous nous devons de demander aux autres, pour lesquels nous pensons travailler, qu’ils jouent loyalement le jeu avec nous. C’est pour cela que nous nous sommes dits en notre sein d’oublier un peu ceux qui nous ont nommés : c’est ce que nous appelons l’obligation de non reconnaissance envers ceux qui nous ont nommés. Nous pensons que l’obligation de reconnaissance vis-à-vis de la  nation est plus importante.

Qu’attendez-vous alors du gouvernement ?

Nous souhaiterons que le gouvernement mette à notre disposition, les moyens matériels, financiers qu’il faut pour que la Céna fasse onc loyalement, courageusement et rigoureusement son travail. C’est ce que nous lui demandons. Pas plus ni moins. Et comme la loi le recommande, que nous puissions organiser les deux élections et ceci dans la paix. C’est la paix que recherche notre peuple. Vous-mêmes, vous voyez bien que  tous les cultes qui se célèbrent, toutes les prières qu’on organise convergent vers un même mot, la paix. Nous entendons donc faire correctement les choses pour que tout  aille bien.

La réalité, c’est que le temps presse. A part rencontrer les membres de la Cps/Lépi pour faire le point de l’évolution des choses, quelles sont actuellement vos priorités ?

Je vous répondrai tout simplement par cette citation « Le temps s’en va, tout s’écoule, mais on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ». Je vous remercie.

 

 Propos recueillis par Donatien GBAGUIDI

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1 thoughts on “Interview de Joseph Gnonlonfoun, Président élu de la Céna 2011: « Nous tenons à organiser des élections véritablement libres, justes et crédibles »

  1. AGON Valentin

    Je suis très heureux du franc engagement du Président de la CENA 2011. Nous espérons que tout se passera très bien et le Bénin restera le modèle de la démocratie en Afrique. Battons-nous pour garder cet honneur. Nous devons savoir que c’est seulement dans la paix et l’unité que le développement se fait. Les hommes politiques passent mais la République demeure.Espoir courage audace pour nous tous au Bénin. Que Dieu bénisse notre chère nation.

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