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Le triomphe de la vérité

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Gestion du Bénin à l’ère du Changement:Boni Yayi dresse un bilan satisfaisant et porteur d’espoir (Lire en intégralité son discours)


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Le gouvernement a initié, les 08 et 09 janvier dernier, un forum sur le bilan du quinquennat du président Boni Yayi depuis son avènement à la tête du pays en avril 2006. Cette initiative qui a permis aux membres du gouvernement d’exposer les différentes actions menées s’est déroulée au Palais des congrès de Cotonou.

Le 05 avril prochain, le mandat présidentiel du Dr Boni Yayi arrive à son terme. C’est en prélude à cette situation que, sous la houlette de son chef, le gouvernement a initié cette rencontre destinée à porter à la connaissance des populations béninoises les acquis du régime du Changement depuis son avènement en avril 2006. Procédant à l’ouverture officielle des travaux, le Chef de l’Etat a exprimé sa reconnaissance au peuple béninois pour la chance exceptionnelle qu’il a eu de servir notre nation  cinq (05) ans durant. Rappelant le contexte difficile de son accession au pouvoir marqué entre autres par un important endettement intérieur et extérieur, Boni Yayi a fait observé que son gouvernement a réussi, conformément à ses engagements, à éponger la dette intérieure estimée à plus de 180 milliards de francs Cfa,  à œuvrer pour l’assainissement des finances publiques à travers de nombreuses reformes, à rendre gratuits les enseignements maternel et primaire, les frais de scolarisation des filles en 6ème et 5ème , la césarienne…à améliorer la fonction enseignante, les infrastructures scolaires, portuaires et routières…

Ainsi, notera t-il, le gouvernement s’est attelé à renforcer le capital humain, promouvoir le renouveau économique attesté par la courbe ascendante de la courbe de la croissance…, améliorer le réseau routier avec le bitumage de 400 kilomètres de routes, la situation énergétique, favoriser un climat de paix et de dialogue social…tout au long du quinquennat.

Se félicitant des efforts déployés pour mettre le Bénin sur les rails de l’émergence en dépit des contingences internes et externes, Boni Yayi rappelle que « le développement d’une Nation est une œuvre de longue haleine » avant de conclure que «  ce qui a été fait est significatif mais insuffisant ».

Pour sa part, le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Pascal Irénée Koupaki a justifié la tenue de ces assises « un besoin d’information des populations sur l’action des gouvernants et une promesse du président Boni Yayi de reddition des comptes ». Jugeant nécessaire cette rencontre qui mérite à ses yeux d’être formalisée pour l’approfondissement de la démocratie béninoise, le ministre d’Etat a estimé que les actions menées durant le quinquennat de Boni Yayi sont porteuses d’espoir pour conduire le Bénin vers les sentiers de son développement.

Lire l’intégralité de son discours sur ses cinq ans à la tête du Bénin

• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

• Honorable Députés à l’Assemblée Nationale,

• Messieurs les Préfets de Départements,

• Madame et Messieurs les Maires,

• Distingués invités,

• Mesdames et Messieurs,

C’est pour moi un motif de réelle satisfaction que de procéder ce jour, samedi 08 janvier 2011, à l’ouverture du Forum sur le bilan de l’action gouvernementale menée durant le quinquennat qui s’achève.

Le présent forum faut-il le souligner, vise à rendre compte au peuple béninois de la gestion de mon gouvernement durant le mandat qu’il m’a confié à la tête de notre Etat.

Je me limiterai dans mon présent message à en retracer les grandes lignes, laissant le soin aux Ministres de développer le détail chacun en ce qui le concerne.

Comme je l’avais annoncé dans mon discours d’investiture le 06 avril 2006 à Porto-Novo, le peuple béninois, en adhérant massivement à mon projet de société, a choisi de se tourner résolument vers l’avenir pour relever les défis du troisième millénaire et occuper une place de choix au sein des nations émergentes.

A cette même occasion, j’avais également rappelé les grandes lignes de mon programme, en insistant sur quatre volets majeurs, à savoir :

– la qualité des ressources humaines ;

– une gouvernance concertée pour réaliser un programme d’avenir autour des valeurs cardinales que sont le travail, la discipline, l’intégrité, l’obligation de résultat et l’obligation de rendre compte ;

– le développement de l’esprit d’entreprise, l’élargissement des opportunités de création de richesses et d’emplois pour stimuler et accroître le rythme de la croissance ;

– enfin, la construction de nouvelles infrastructures, susceptibles d’impulser une dynamique au processus du développement de l’économie nationale.

Pour mettre en œuvre ces grands chantiers de mon projet de société, mon Gouvernement a élaboré un document de référence qui a décliné les Orientations Stratégiques de Développement en six principaux axes à savoir :

• reconstruire une Administration au service de l’intérêt général et de la promotion de l’entreprise  ;

• assainir le cadre macro-économique et maintenir sa stabilité ;

• promouvoir le renouveau économique ;

• développer les infrastructures économiques et sociales ;

• renforcer le capital humain ;

• assurer le développement équilibré et durable de l’espace national à travers le développement à la base.

Ces Orientations Stratégiques de Développement faut-il le rappeler, sont opérationnalisées à travers la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP), cadre fédérateur et intégrateur des politiques sectorielles, auxquelles est annexé un programme d’actions prioritaires.

Aussi, se révèle-t-elle un instrument participatif qui prend en compte les principes de la gouvernance concertée et de la dimension spatiale du développement.

Partant de cette stratégie globale, les actions de mon gouvernement se sont focalisées sur cinq  principaux axes que sont :

1. l’accélération de la croissance dans un cadre macro-économique stable ;

2. le développement des infrastructures ;

3. le renforcement du capital humain ;

4. la promotion de la bonne gouvernance ;

5. le développement équilibré et durable de l’espace national.

Cela dénote de la corrélation évidente entre mon projet de société, les orientations stratégiques de développement et la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté. Mon gouvernement  a veillé à ce que sa vision et la stratégie mise en œuvre pour la traduire dans la réalité cadrent parfaitement avec les études de perspectives à long terme « Bénin Alafia 2025 » à l’horizon duquel le Bénin est un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social.

Les fondements de mon action étant ainsi posés et la stratégie pour sa mise en œuvre ainsi définies, mon gouvernement dès lors s’est résolument mis au travail pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.

Dans le cadre de l’accélération de la croissance, les résultats obtenus à partir de 2006 résultent notamment de l’assainissement des finances publiques, de la restauration de la confiance au niveau des opérateurs économiques, de l’engagement des réformes au niveau du Port de Cotonou, de l’assainissement du secteur des télécommunications dont celui des GSM. Ils découlent également de l’accélération des réformes des entreprises publiques à savoir la SONAPRA, la Continental Bank, Bénin Télécoms, l’Industrie Béninoise du Bois (IBB), la SBEE, la Société des Ciments d’Onigbolo ; ils tiennent également de l’intensification de la coopération avec le Nigéria, de la mise en œuvre de la politique des grands travaux ainsi que de la mécanisation progressive de l’agriculture et de la disponibilité des intrants vivriers et coton qui ont permis l’amélioration relative des productions vivrières et cotonnière.

Au plan macro-économique, le taux de croissance a connu une courbe ascendante passant de 2,9% en 2005 à 3,8% en 2006, à 4,6% en 2007 et 5,1% en 2008.

L’accélération de la croissance s’est également traduite à travers une amélioration des recettes, une maîtrise des dépenses publiques, des efforts pour respecter les critères de convergence de l’UEMOA et un niveau d’endettement public modéré.

La dette salariale évaluée à 180 milliards de FCFA environ en 2006 a été entièrement apurée par le budget national et l’opération de titrisation.

Le ratio dette publique sur le PIB est de 30% contre une norme de 70% fixé par le pacte de convergence de l’UEMOA ; ce qui permet de maintenir une large capacité d’endettement pour les besoins sains de financement du développement de notre pays. Cette croissance ascendante aurait pu se poursuivre au cours des années 2009 et 2010 n’eûssent été les chocs extérieurs que sont la crise énergétique, la crise alimentaire et la crise économique et financière et les effets des changements climatiques dont les répercussions sur notre économie ont freiné ce rythme en ramenant le taux de croissance autour de 3%.

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,

Honorables Députés,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

L’accélération de la croissance au cours des années 2006 à 2008 s’est accommodée avec le développement des infrastructures routières, énergétiques, portuaires, aéroportuaires et de télécommunications. Le réseau routier national s’est nettement amélioré qu’il s’agisse des routes bitumées ou des routes en terre.

En cinq ans, le réseau des routes bitumées ouvertes est de 400 km soit à peu près l’équivalent du 1/3 des efforts consentis dans le secteur depuis l’indépendance. Pour ce qui est des routes en terre, un linéaire de 624 km a été mis au gabarit et couvre l’ensemble des départements de notre pays.

Dans le domaine de l’énergie, mon gouvernement y a consacré d’importantes ressources pour améliorer l’offre d’énergie à travers les appuis importants consentis à la SBEE, les investissements structurants dans le domaine des transports, de la production et de la distribution de l’énergie.

Dans la même veine, mon gouvernement a engagé la construction de la centrale thermique de Maria Gléta dont la transformation de la turbine à gaz en cycle combiné permettra d’augmenter sa capacité à 110 Mégawatts.

Le barrage hydroélectrique d’Adjarala d’une puissance totale de 147 Mégawatts dont l’instruction est en cours sera réalisé en conformité avec la politique sous-régionale de l’hydroélectricité. De même, mon gouvernement a ouvert le secteur de la production d’énergie aux investisseurs privés et vient d’autoriser la construction d’une nouvelle centrale d’au moins 50 Mégawatts sur le même site de Maria Gléta. La première centrale solaire de 5 Mégawatts concédée à une entreprise privée sera construite à Kandi.

Le transport de l’énergie électrique s’est nettement développé avec le transport des lignes de haute et moyenne tension permettant de couvrir le territoire national. Les investissements consentis dans le secteur de l’énergie ont permis d’accroitre sensiblement le taux de couverture en électricité tant en milieu urbain qu’en milieu rural.

S’agissant du secteur portuaire, les investissements réalisés grâce à la coopération avec le Gouvernement américain à travers le Millénium Challenge Account ont permis d’améliorer les performances du Port  de Cotonou et d’accroître en deux ans ses capacités avec l’aménagement en cours et la mise en concession de deux nouveaux quais. Au terme des travaux, la compétitivité du Port de Cotonou sera certainement remarquable.

Les infrastructures aéroportuaires ont également bénéficié d’une attention particulière de mon gouvernement avec l’agrandissement de l’aérogare de Cotonou qui est passé de 9 à 23 postes et la construction en cours de l’aéroport de Tourou.

Quant aux infrastructures de télécommunication, mon gouvernement s’est employé à améliorer le taux de couverture du territoire national tant pour la radio que pour la télévision nationale qui est passé de 40% à 95%. Mieux, les émissions de la télévision nationale sont désormais suivies  en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Océanie, aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis le dernier trimestre de l’année 2010.

Tous ces investissements visent à faire jouer pleinement à notre pays sa vocation de pays de transit par excellence, autrement dit de hub sous régional, en même temps qu’ils renforcent auprès de nos compatriotes de l’intérieur du pays et de la diaspora la fierté d’appartenir à une nation qui aspire au progrès social.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Fidèle à mon engagement de renforcer le capital humain, mon gouvernement a fait de la question de l’éducation un véritable cheval de bataille.

Ainsi, les frais de scolarisation au niveau des enseignements maternel et primaire ont été supprimés. Cette mesure de gratuité s’étend progressivement au niveau des collèges et du supérieur avec la gratuité des inscriptions des élèves filles des classes de 6ème et 5ème, et l’inscription sans frais des étudiants non boursiers dans les facultés.

Ces actions visent à améliorer l’accès à l’enseignement tout en soulageant les efforts des parents d’élèves. Les interventions dans le secteur de l’éducation sont également lisibles à travers le recrutement par milliers du personnel enseignant des trois ordres d’enseignement ainsi que l’amélioration notable de leurs revenus.

Il convient de citer également dans ce volet, les nombreuses salles de classe, les amphithéâtres, les infrastructures d’hébergement ainsi que les équipements et matériels didactiques de tout genre qui ont été réalisés ou acquis au cours du quinquennat.

Dans le secteur de la santé, mon gouvernement, dans le souci de lutter contre la mortalité maternelle a décidé de la gratuité de la césarienne. De même, pour améliorer la qualité des soins aux populations, le gouvernement a entrepris la construction et l’équipement de nombreuses infrastructures sanitaires dans tous les départements.

L’accès à l’emploi des jeunes n’a pas été occulté. Un fonds spécial, le Fonds National pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes a été créé à l’appui d’autres initiatives de formation à l’entreprenariat qui méritent d’être poursuivies et améliorées.

Mon gouvernement a, par ailleurs, restauré le Service Militaire d’Intérêt National où de nombreux appelés ont accompli avec fierté et loyalisme leur mission citoyenne qui fait d’eux des citoyens nouveaux, respectueux des biens publics, des lois de la République et imbus des valeurs d’éthique, toute chose qui doit caractériser la jeunesse d’une nation, espoir de demain.

L’autre chantier sur lequel mon gouvernement s’est engagé durant le mandat qui s’achève a été la promotion de la bonne gouvernance.

A cet égard, la volonté d’engager la lutte contre la corruption s’est traduite par la création de l’Inspection Générale d’Etat et le renforcement des autres Corps de contrôle de l’Etat. La saisine de la justice des cas de malversations avérées commises par des citoyens ordinaires et la saisine de l’Assemblée Nationale pour transmission à la Haute Cour de Justice des cas de crimes économiques dont se seraient rendus coupables des ministres en fonction ou ceux n’étant plus dans l’exercice de leurs fonctions.

La bonne gouvernance s’est également traduite avec l’application du principe de subsidiarité dans le contexte actuel de décentralisation/ déconcentration et de transfert progressif des ressources aux communes leur permettant d’exercer les attributions que leur confèrent les lois de décentralisation. Mon gouvernement a été toujours animé par l’esprit de solidarité nationale et de prospérité partagée, toute chose qui concourt à assurer le développement équilibré et durable de l’espace national. C’est du reste la mise en œuvre d’une disposition constitutionnelle qui prévoit que « l’Etat veille au développement harmonieux de toutes les collectivités territoriales sur la base de la solidarité nationale, des potentialités régionales et de l’équilibre inter-régional ».

A cet effet, plusieurs projets et programmes sectoriels ont été mis en œuvre sur le territoire national à travers notamment des projets agricoles au profit de la jeunesse, des infrastructures routières et d’aménagement de pistes pour faciliter l’écoulement de la production, des programmes d’électrification rurale pour promouvoir le développement local,  des infrastructures scolaires pour améliorer les conditions d’études des apprenants et l’organisation tournante des fêtes du 1er août en vue de renforcer les équipements et infrastructures des chefs-lieux de département. Le programme de microfinance aux plus pauvres a été particulièrement bien accueilli par nos chères mamans. Le nombre total de personnes impactées est d’environ 728 000 pour un montant cumulé de 38,5 milliards FCFA.

Toutes ces actions n’ont été possibles que grâce à l’existence d’un climat de paix sociale que le gouvernement s’est investi à préserver en maintenant le dialogue avec les partenaires sociaux au point d’en créer un cadre permanent de concertation. Tout cela n’a été également possible que grâce au fonctionnement relativement harmonieux de nos Institutions dans un esprit de tolérance, de dialogue et de consensus. Et c’est pour renforcer les précieux acquis démocratiques de notre peuple que mon gouvernement a proposé à la Représentation Nationale un projet de loi visant la relecture de notre Constitution après vingt ans d’application.

S’inscrit également dans cette même logique, le projet de loi visant la réforme de la Commission Electorale Nationale Autonome, un nouveau découpage territorial et la réalisation de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI). Fort heureusement, cette LEPI est à sa phase d’achèvement malgré les péripéties de sa mise en œuvre et sa réalisation effective constituera une victoire pour le peuple béninois en raison des multiples avantages qu’on en tire et des nombreuses applications qu’elle offre.

Par ailleurs, je ne saurais passer sous silence le rôle déterminant qu’ont joué nos forces de défense et de sécurité avec un professionnalisme remarquable qui fait notre honneur même au-delà de nos frontières. Mon gouvernement s’est employé à améliorer leurs conditions de vie et de travail tout en renforçant les effectifs et en dotant les unités d’infrastructures et de matériels leur permettant d’accroître leur efficacité. Je leur rends un hommage mérité.

Au cours de ce quinquennat qui s’achève, les bénédictions divines ne nous ont jamais fait défaut et c’est pourquoi je n’aurais de cesse de louer le Seigneur pour ses multiples bienfaits à l’égard du peuple béninois et de ses dirigeants.

C’est l’occasion de remercier du fond de mon cœur mes chers compatriotes pour la confiance qu’ils ont placée en moi en me donnant la chance exceptionnelle de servir la République et j’avoue avoir beaucoup appris au cours de mon mandat qui arrive à son terme.

Ce qui a été fait en cinq ans est sans doute significatif mais n’est pas suffisant pour combler les attentes des béninoises et des béninois tout ceci n’étant qu’une œuvre humaine qui comporte certainement des faiblesses.

Mais je crois avoir donné le meilleur de moi-même avec l’appui de mon gouvernement, de tous mes autres collaborateurs, du peuple béninois et de l’ensemble de nos partenaires techniques et financiers pour mettre le Bénin sur la voie de l’émergence et donner l’espoir d’un mieux-être à tout notre peuple.

Je leur adresse mes vifs remerciements pour leur soutien ineffaçable dans l’histoire de ce quinquennat.

Le développement d’une nation est une œuvre de longue haleine. L’essentiel est d’y croire et de travailler sans relâche pour vaincre les obstacles avec la contribution de tous dans un esprit patriotique. Grâce aux efforts de nous tous l’espoir est permis et le Bénin avance et avancera toujours vers des lendemains meilleurs, vers la démocratie, le progrès et la prospérité.

Mes chers Compatriotes,

Comme j’ai eu à vous le rappeler lors de la présentation de mes vœux à l’orée du nouvel an, notre Créateur nous aurait mieux protégé et assisté davantage si nous l’avions aidé à nous aider. Permettez-moi de vous le rappeler car c’est très important pour ma patrie, la vôtre, notre patrie commune.

Je le dis bien, l’heure est venue de rebâtir notre chère patrie sur la base de la remise en cause totale de ce système que nous continuons de mettre en place alors qu’il produit plus de pauvreté que de richesse, alors qu’il ne règle pas le problème de déficit entre la croissance démographique et la création des richesses ; alors qu’il accroit la vulnérabilité de notre pays et de notre économie pénalisant de ce fait les jeunes et les femmes.

C’est le moment de rebâtir notre République sur la base de nouveaux hommes et fonder notre espoir sur notre culture, nos valeurs et notre jeunesse, pilier de nos ressources.

C’est le moment de fonder notre Nation sur des institutions crédibles capables de faire d’elle une Nation qui partage les valeurs du monde libre avec une démocratie consolidée au service de notre peuple parce que capable de l’unir, de le nourrir, de faciliter son accès à l’éducation, de garantir son progrès social.

Enfin, c’est le moment de bâtir une Nation pleine de foi, de piété en Dieu ; une Nation disposée à regarder à tout moment, la face du Créateur. Car pour ce dernier, si son peuple s’humilie, prie et cherche sa face, Il l’exaucera, Il lui pardonnera et épargnera son pays de tout malheur.

C’est empreint de cet optimisme que je déclare ouvert, ce jour 8 janvier 2011, le forum sur le bilan de l’action gouvernementale.

Que Dieu bénisse notre Patrie commune !

Vive le Bénin !

Vive la République !

Je vous remercie.

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