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Depuis le jeudi 23 décembre 2010, deux députés pas des moindres du G13 viennent d’intégrer le plus grand regroupement politique du pays. La cérémonie de signature de ces deux protocoles d’accord a eu pour cadre, la salle de conférence de l’Union fait la Nation à Fifadji, devant un parterre de militants  venus nombreux célébrer cette « victoire ». «  La nuit a beau être longue, le jour finit toujours par arriver », a déclaré l’honorable Agoua du Parti pour la Démocratie et le Progrès Social(PDPS), avant de peindre un tableau plus que sombre de la situation sociopolitique que traverse le pays sous le régime du docteur Thomas Boni Yayi. « Depuis l’arrivée aux affaires du Président Boni Yayi, notre démocratie a changé », a-t-il déclaré, avant d’égrener le chapelet des violations flagrantes de la  Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Il a rassuré les militants du PDPS que le combat qui vient d’être engagé ira à son terme et aboutira à l’arrivée au pouvoir de l’Union fait la Nation, en 2011. « Je m’engage à intégrer l’Union fait la Nation en signant ce protocole d’accord entre nos deux partis », a-t-il déclaré pour finir. Avant lui, c’était le tour de l’honorable Sacca Fikara du Mouvement pour la Démocratie et la Solidarité(MDS) de porter désormais et officiellement, les couleurs de l’Union fait la Nation. « Ce que nous faisons aujourd’hui n’est que protocolaire. Nous étions avec l’Union fait la Nation depuis décembre 2009. L’acte formel de déclaration se fera dans quelques jours sur le terrain avec les populations de la Vallée », a-t-il lancé avant d’affirmer que si l’Union fait la Nation était née au lendemain de la Conférence nationale, le pays ne serait pas en train de connaître le drame qu’il vit actuellement. « Mais à quelque chose malheur est bon », a-t-il souligné. Quant au président de l’Union fait la Nation Bruno Amoussou, il a loué les qualités des deux honorables députés qui viennent d’atterrir dans la cité UN. Pour lui, c’est un apport qualitatif que l’Union fait la Nation vient de recevoir. Il a rassuré les militants de ces deux formations politiques et a affirmé que c’est la seule voix qui s’offre à nous aujourd’hui : « Le rassemblement qui nous donnera la force nécessaire de bâtir un Bénin qui nous ressemble tous. Soyez rassurés, allez au combat avec fougue. Les menaces ne nous arrêteront pas. Les manœuvres, nous allons les déjouer », a-t-il déclaré pour conclure.