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Le triomphe de la vérité

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Blocage des exportations vers le grand voisin de l’Ouest: Boni Yayi descend au Nigéria pour sauver le riz


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Le Chef de l’Etat s’implique personnellement dans le dossier de l’interdiction des réexportations  de riz  thaïlandais vers le Nigeria. Quelques jours après sa rencontre avec les opérateurs économiques béninois actuellement en difficulté du fait de cette situation qui met en chute libre leurs affaires, Boni Yayi  s’est rendu chez le Président intérimaire du Nigéria pour trouver une issue favorable à la crise.  Accompagnés de ses ministres du commerce, Christine Ounsavi, des affaires étrangères, Jean-Marie Ehouzou, le Chef de l’Etat a pu trouver un terrain d’entente avec les autorités nigérianes pour mettre fin au calvaire des réexportateurs du riz en provenance de l’Asie aujourd’hui confrontés à de sérieux ennuis. Bientôt, le ministre nigérian des affaires étrangères viendra au Bénin pour finaliser  avec le Chef de l’Etat, les décisions prises au cours des échanges tenus entre les deux pays. Certainement,  la fin du calvaire est proche pour les opérateurs économiques béninois !

 Séance de travail entre la Ccib et Nacima du Nigéria au sujet de l’embargo sur le riz thaïlandais: Ataou Soufiano exige  du Nigéria,  un moratoire de 6 mois à 1 an  pour se conformer à sa décision

(Vers une sortie heureuse de la crise autour de l’exportation du riz Thaïlandais vers le Nigéria)Le Président de la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) multiplie ses actions pour soulager les peines des opérateurs économiques béninois. Qu’il vous souvienne. Depuis quelques jours, les exportateurs béninois du riz thaïlandais vers le Nigéria sont confrontés à de sérieux ennuis pour accéder au marché nigérian. En effet, suite à une décision unilatérale du voisin de l’Ouest, l’accès au marché nigérian est strictement interdit aux opérateurs économiques spécialisés dans l’exportation du riz thaïlandais. Sous le choc de cette décision des autorités nigérianes qui met en chute libre les affaires de ces opérateurs économiques béninois, le Président de la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin Ataou Soufiano a entrepris conformément aux engagements pris il y a quelques jours devant le Chef de l’Etat au sujet de la même affaire, moult démarches aux fins de dénouer définitivement cette crise. Ainsi, dans la journée du mercredi dernier, Ataou Soufiano et son équipe, des membres de la direction générale de l’agriculture et quelques opérateurs concernés ont tenu une séance de travail avec une délégation de la Nacima du Nigéria, (Correspondant de la Ccib du Bénin). Ensemble, les deux parties ont réexaminé la situation afin d’y trouver des solutions adéquates pour leur peuple respectif. Pour le Président de la Nacima qui a présidé la délégation nigériane, la décision des autorités nigérianes  en ce qui concerne l’interdiction du riz thaïlandais sur ses marchés demeure ferme. Mais, il a insisté sur la nécessité pour le Bénin de produire son propre riz qui lui, ne fera l’objet d’aucune interdiction d’accès sur le marché nigérian. Une proposition bien  appréciée par le Président de la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin, Ataou Soufiano qui y voit une volonté manifeste du voisin nigérian de voir promue la production du riz au Bénin. Toutefois, il condamne la décision unilatérale du Nigéria consistant à interdire l’exportation du riz thaïlandais vers le Nigéria par les opérateurs économiques béninois qui sont nombreux à vivre de cette activité. C’est pourquoi, il suggère à son homologue du Nigéria, un moratoire de 6 mois ou d’un an afin de permettre aux uns et aux autres de s’adapter à cette nouvelle décision qui paraît actuellement trop brutale et nuisible aux opérateurs économiques béninois. Message bien reçu par l’ingénieur nigérian, Olukoya, Président de la Nacima qui a promis de rendre compte au gouvernement nigérian qui rendra d’ici peu, publique sa position sur le sujet. Reste à savoir que la décision serait favorable aux opérateurs surtout que depuis le mois de mars dernier, le voisin de l’Ouest a engagé l’exécution de son nouveau programme agricole de production de riz  qui impose l’interdiction d’accès au riz importé notamment celui de la Thaïlande.

Donatien GBAGUIDI

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