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Le triomphe de la vérité

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Poursuite des activités du Ficop 2010: Le marathon des conteurs béninois et étrangers se poursuit dans le septentrion


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Pas de répit pour l’initiatrice du Festival international des contes et de la parole, madame  Christine Gnimagnon Adjahi et son équipe. Après les étapes de Porte-Novo, Cotonou, Ouidah, Abomey, Bohicon et Agbangninzoun,  à la première phase, c’est le tour de la partie septentrionale du pays  qui accueille depuis hier, les conteurs et conteuses retenus pour prendre part à cette messe culturelle. Evénement biennal, le Ficop 2010 est empreint d’ambitions et d’innovations. La preuve,  l’événement est largement décentralisé aujourd’hui dans la quasi-totalité des principales villes que compte le Bénin. Contrairement à la première édition qui s’est limitée seulement à quelques villes notamment Cotonou, Abomey, Bohicon et Parakou, l’édition de cette année prend de l’ampleur et s’implante royalement dans la partie septentrionale de notre pays. Depuis hier, les conteurs étrangers et béninois vont à la rencontre des jeunes des localités de Parakou et de Djougou pour leur inculquer les vertus des contes traditionnels.   Selon les informations reçues, l’engouement au niveau des jeunes autour des conteurs est particulièrement impressionnant. Tout se passait comme si les élèves et autres jeunes de ces deux communes du Nord n’attendaient que cet événement pour  renouer le contact avec les contes et leur écriture. On apprend que des centaines de jeunes ont pris part aux différentes séances de contage de contes traditionnels par les professionnels déployés sur le terrain. Joint au téléphone hier pour s’assurer de la  bonne exécution du programme dans cette partie du pays, madame Christine Gnimagnon Adjahi, Directrice artistique du Ficop a déclaré : « Tout se passe normalement. Il n’y a pas d’obstacles majeurs notés. Les jeunes ont manifesté un grand intérêt à la chose et nous en sommes très fiers. Après les deux jours à Parakou, nous redescendrons à Cotonou pour poursuivre les activités ». Néanmoins, Christine Adjahi a noté une fausse donne. Pour faute de moyens, l’étape de Natitingou prévue dans le programme n’a pas pu être franchie. Mais pour elle « ce n’est qu’une partie remise ». Visiblement donc, le Ficop 2010 aura marqué des milliers de jeunes. Nos contes traditionnels sont donc ressuscités et la culture de l’écriture des contes est redonnée aux jeunes.

Donatien GBAGUIDI

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