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Le triomphe de la vérité

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Gestion du Onze national: La dissolution crée la cacophonie entre dirigeants


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Le 03 février dernier, le comité exécutif a dissout le Onze national. Cette dissolution dans sa gestion crée d’autres problèmes. Les dirigeants qui ont prononcé la sentence n’arrivent plus à s’entendre sur qui appeler ou qui ne pas appeler.
Maintenant que la sanction est prononcée, il faut s’entendre pour gérer les conséquences. C’est là que les dirigeants n’arrivent pas à accorder leur violon. En effet, par presse interposée les dirigeants en charge du football béninois ont voulu expliquer leur motivation quant à la dissolution des Ecureuils. Pour Anjorin Moucharafou, qui était sur quelques télévisions de la place dans la semaine, certains joueurs reviendront en équipe nationale. « Ceux qui vont se repentir pourront revenir en équipe nationale » a estimé le président du bureau exécutif de la fédération béninoise de football. Pour lui, il n’est pas question de renvoyer tous les 23 joueurs de l’équipe qui a été dissoute. C’est dire que l’homme utilise un discours d’apaisement. A son antipode, le président de la ligue, Sébastien Ajavon qui pense que l’acte que les joueurs ont posé est très grave et qu’aucun d’eux ne pourra revenir en équipe nationale. Pour Ajavon, il faut tourner la page des Sessègnon, Ogounbiyi, Omotoyossi, Djidonou, Chrysostome, Adénon, Boco, Imourou… Cette attitude du président de la ligue n’a pas totalement l’adhésion de Moucharafou et peut-être du ministre Etienne Kossi même si les trois hommes disent s’être concertés pour la prise de cette décision. Même si apparemment les dirigeants font croire à l’opinion sportive qu’ils sont en harmonie, les faits viennent les contredire. Les différentes interventions des uns et des autres notamment des deux patrons du football montrent que cette décision n’est nullement mûrie et que c’est sur un coup de tête que le président de la ligue a voulu balayer l’écurie. Juste parce que quelques joueurs lui ont manqué de respect, il a pris sur lui seul la décision de décimer le Onze national. Cette cacophonie montre davantage que le président de la fédération béninoise de football a été contrainte de prendre une sanction dont il ne mesure pas lui-même les contours. C’est Ajavon seul qui savait les raisons qui motivent sa nervosité. Il a été blessé au plus profond de lui qu’il pense que les joueurs qu’il peut payer peut-être se moquent de sa personne. Comme Anjorin Moucharafou était dans le milieu depuis des décennies, il sait qu’on ne peut pas prendre un balai et tout mettre en lambeaux. Les jours à venir vont donner plus raison à ceux qui estiment que cette dissolution est inopportune et provient d’un seul homme.    

Mathias  COMBOU

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