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( Photo: François Abiola, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique)
Ça va de mal en pire pour les étudiants des Universités publiques du Bénin. L’application de l’une des décisions fortes de l’Unesco n’est plus loin d’être appliquée à l’éducation dans notre pays. Ainsi démarré depuis les premiers jours du mois de novembre, la grève des enseignants des universités a encore 15 jours devant elle pour renvoyer les étudiants à une détente de 9 mois. En réalité, selon les responsables syndicaux, si le système licence master doctorat (Lmd) qu’exécutent actuellement nos Universités publiques manque d’un (1) jour des 25 semaines qu’il dispose, l’année sera déclarée blanchie. En effet, la raison fondamentale de l’imposition de cette décision prochaine est la non satisfaction du point capital de leurs revendications qui exige l’adoption du décret portant statut particulier des enseignants de l’enseignement supérieur. En ces derniers moments où la balle demeure dans le rang des autorités en charge de l’éducation dans notre pays, les quatre syndicats représentant leurs corps enseignants à savoir le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snes), de Alphonse da Silva, du Syndicat national des hospitalo-universitaires du Bénin (Synhub), de Marcellin Amoussou-Guenou, du Syndicat des enseignants et chercheurs de l’Université de Parakou (Secup) et le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares), de Fulgence Afouda, se disent déterminer à aller au bout de leur décision. Toutefois, une commission est mise sur pieds pour voir les modalités de satisfaction de ce décret dont l’adoption reste le seul moyen pour sauver cette année académique 2009-2010. La réaction du Gouvernement du Changement est toujours attendue afin qu’un consensus soit trouvé pour le bonheur des millions d’étudiants concernés.
Emmanuel GBETO
Vos infos me paraît floue on est en 2014 et vous parlez de l’année académique 2009-2010. Je vous comprend pas du tout.