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Le triomphe de la vérité

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Dénonciation de la procédure judiciaire dans l’affaire GBB: Me Sadikou Alao justifie les chefs d’accusation contre Adovèlandé


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sadikou(Il dénonce sa citation en extorsion de fonds devant la justice)
Me Sadikou Alao et le collège d’avocats représentant les bailleurs de fonds dans la construction de logements sociaux attribués au Groupe Betsaleel Building étaient le samedi dernier à son cabinet face à la presse. Une conférence qui vise essentiellement à clarifier l’opinion sur les chefs d’accusation contre Simon Pierre Adovèlandé devant la justice dans ce dossier ainsi que l’affaire incidente de sa citation en extorsion de fonds par le conseil de ce dernier.
« Le dossier de construction de logements sociaux attribués au Groupe Betsaleel Building n’est pas qu’une affaire strictement commerciale » a soutenu Me Sadikou lors de cette conférence. Cette réaction fait suite à la dernière sortie du conseil de Me Adovèlandé qui fustigeait l’intrusion de  l’Etat dans une affaire purement commerciale et dénonçant la variation des chefs d’accusation contre leur client dans la procédure.

Pas que commerciale !
Pour Me Alao qui réfute la thèse d’une affaire strictement commerciale, les parties en présence dans le dossier de construction de logements sociaux attribués au Groupe Betsaleel Building, ne sont pas de simples individus. Il s’agit du GBB, de l’Etat Béninois et des bailleurs de fonds internationaux qui sont en cofinancement. Il en conclut que ce n’est pas une affaire strictement commerciale mais un accord de financement de développement. L’intérêt public dans ce dossier donc, selon Me Alao, est sur plusieurs plans. Il dénote du fait que le marché soit un marché public, les terrains d’érection des logements sont mis à disposition par l’Etat Béninois et c’est l’Etat qui a pris les engagements vis-à-vis du fonds Opep etc.

Variation des chefs d’accusation ?
L’un des piliers de l’argumentaire de Me Joseph Djogbénou, Avocat principal du conseil de Simon Pierre  Adovèlandé au cours de sa dernière sortie médiatique était la fluctuation des chefs d’accusation contre son client devant la justice. Ce qui d’ailleurs constitue une preuve manifeste de la légèreté du dossier et de la détermination du pouvoir à rassembler des preuves pour inculper son client. Pour Me Sadikou Alao, les chefs d’accusation n’ont jamais varié depuis le début de la procédure mais se sont plus additionnés. La saisine de Me Alao par les bailleurs dans ce dossier se serrait faite sur la base d’abus de confiance et ou d’escroquerie. Par la suite, une seconde plainte en banqueroute s’est adjointe pour actes de commerce contraires à la loi. Mais à suivre le développement de Me Alao, un autre chef d’accusation doit s’y adjoindre en ce sens que sur les quatorze villas des logements sociaux détournés par X, les dirigeants de GBB, à défaut d’en être auteurs sont receleurs de quatre maisons. En effet, selon Me Alao la plainte du cabinet dans le détournement des logements sociaux est portée contre X. C’est donc à la justice qu’il échoit d’identifier les auteurs. Mais il estime qu’en attendant cette phase, la vérité qui est irréfutable est que quatre des maisons détournées sont attribués à des dirigeants de GBB qui apparaissent dès lors comme des receleurs.

Me Alao au banc des accusés
Mais le dernier développement du dossier est que c’est le plaignant qui se retrouve en position d’accusé. Me Alao est cité par le conseil de Adovèlandé en extorsion de fonds. Cette infraction consiste à obtenir du débiteur un paiement par voie de violence. Mais pour Me Alao, le chèque de cent millions de Fcfa payé à son cabinet et qui s’est révélé par la suite sans provision, a été sur demande propre de Simon Adovèlandé. Il soutient sur la base de certains éléments de preuve dont la décharge d’encaissement du chèque et la lettre du conseil de l’accusé à son endroit, que nulle part le paiement des cent millions ne s’est opéré sous contrainte ou par violence.
Une fois pour toute, Me Alao a tenu à clarifier dans ce dossier la séparation de ses pouvoirs de plaignant et ceux du pouvoir public qui détient l’action publique. Dès lors, même après le paiement des dues par Simon pierre Adovèlandé, l’action publique restera toujours ouverte.

Medard GANDONOU

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1 thoughts on “Dénonciation de la procédure judiciaire dans l’affaire GBB: Me Sadikou Alao justifie les chefs d’accusation contre Adovèlandé

  1. Nassara

    Dans cette affaire, au détour injurieux pour les efforts de mieux loger des citoyens de profils sociaux, il me semble que Me Alao dispose, pour arriver à encaisser une partie des fonds considérés détournés, dont acte pour le chèque de 100 000 000 fcfa, de faire dresser un protêt pour marquer le chèque de l’obligation de paiement et dans le contraire, contraindre conséquemment le débiteur en correctionnel au surplus de peines d’emprisonnement.

    Ainsi, les petites manières de commercial, public ou pas, pendront de la hauteur dans cette affaire qui amuserait moins la galerie des procédures de trouble conscience du citoyen dans l’unique but de nourrir des amalgames de toutes natures.

    Ceci revient, s’il est encore utile de le préciser, qu’il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités pour que le droit que recouvre le chèque, titre de paiemnt légal, d’importance comparable à un billet de banque, soit imposé comme règle d’éducation fondamentale alors que jusqu’ici, pour ce qu’on observe, le chèque est un objet de pure fantaisie ce qu’il ne peut l’être normalement dans la comptabilité de la circulation finacière selon les analyses qu’elle implique.

    Puisque notre savoir-faire relève de la connaissance de notre intelligence légendaire,alors, oeuvrons pour son émancipation socio-culturelle.

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