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Le triomphe de la vérité

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Participation des Ecureuils à la Can 201O: Les péripéties d’un voyage périlleux


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Les Ecureuils du BéninLe Onze national béninois entre en compétition dès ce mardi dans le cadre de la 27ème édition de la Can en Angola. Ce mardi donc les Ecureuils du Bénin ont donné rendez-vous aux Black Mambas dans un combat qui s’annonce épique au Estadio Nacional Ombaka de Benguela. Avant d’atterrir à l’aéroport militaire de Catumbila à une vingtaine de kilomètres de Benguela aux environs de 18 h 30mn, les internationaux béninois ont passé le clair de leur temps à l’aéroport international Cardinal Gantin pendant 6h de temps sans raison réelle. Prévu pour 9h, c’est finalement à 15h que la délégation béninoise composée des joueurs, de quelques journalistes, des responsables fédéraux et des cadres du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs  a décollé. Le Onze national béninois était même sur le point de rebrousser chemin sur instruction du président de la fédération Anjorin Moucharafou,  qui était dans tous ses états lorsqu’il n’arrivait toujours pas à faire embarquer « ses » joueurs. A un moment donné, tout le monde était fatigué parce qu’à chaque appel pour l’embarquement c’étaient soit Inter Air, Air Ivoire, Air Burkina ou Air France. Jamais le nom de l’appareil affrété pour les Ecureuils et leur suite. Ce fut un grand soulagement quand vers 13h 30mn il a été question de procéder aux formalités d’usage en vue de l’embarquement. Au finish, hormis les bagages des joueurs presque tous les autres membres de la délégation ont vu leurs effets refouler pour le vol du lendemain qui finalement a été annulé. A l’arrivée au pays des Palancas Négras, à l’aéroport militaire de Catumbila, chose curieuse et non explicable, le capitaine du Onze national, Damien Chrysostome ne retrouve pas l’un de ses sacs. C’est la torpeur dans le rang des membres de la délégation. Toutes manœuvres ont été vaines pour retrouver le précieux bagage. Aux dernières nouvelles, dans la précipitation le sac du capitaine des Ecureuils a été laissé à l’aéroport.

La cherté de la vie en Angola, un casse-tête chinois
Les rares  journalistes béninois de la délégation ont eu des problèmes les plus extraordinaires dans l’exercice de leur métier. Pas d’Internet, leur hôtel est quasi à l’antipode de celui des joueurs et s’il y a un Cyber Café quelque part, la connexion coûte l’œil de la tête. L’heure est à 500 Kwansas soit près de 4000 francs Cfa. Pour manger, il faut réfléchir par 1000 fois avant de se décider pour ne pas se retrouver le lendemain sans un copeck. Le plat du déjeuner est à 10000 francs Cfa de quoi donner la toupie aux pauvres journalistes investis dans une mission quasi gargantuesque. Le pantalon Jean est à 48000 francs et la chemise la moitié.  La seule bonne nouvelle depuis l’arrivée des hommes et femmes des médias est que leur déplacement est pris en compte par le Cocan Angola. Ils peuvent aller où ils veulent avec à leur disposition un car de bonne facture. Peut-être que l’organisation de la Can de cette année va permettre au pays de prendre un nouveau départ après 27 années guerre civile qui a décimé le pays et qui continue de faire des ravages. Là où la politique échoue, le sport peut redresser.

De notre envoyé spécial en Angola, Mathias José Combou

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