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Le triomphe de la vérité

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Intervention du ministre d’Etat sur la suspicion générale de mal gouvernance: Le technocrate Koupaki dédramatise la crise


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KOUPAKIPar le biais d’un débat télévisé sur une chaîne privée nationale, le ministre d’Etat Pascal Irené Koupaki a apporté sa vue de technocrate dans l’actualité défrayant la chronique. Chiffres et statistiques à l’appui, l’homme est allé au-delà des desideratas  politiques et politiciens pour établir que la gouvernance économique au Bénin est plaine d’espoir.

L’un des talons d’Achille essentiels du Président Boni Yayi dans la suspicion générale de mal gouvernance qui prévaut actuellement est sa propension à défendre des dossiers techniques sur le fondement d’arguments sentimentalistes et spirituels. Cela n’a pas fonctionné puisque la crise tend vers un pourrissement. Mais avec la sortie du ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, l’on s’aperçoit que là où ni la profession de foi ni l’affirmation de volonté n’ont pu prospérer, la simple justification technique peut triompher.
S’abstenant dans son entretien avec les journalistes de surfer sur le champ politique, le ministre d’Etat Koupaki a essayé d’établir avec aisance, chiffres et statistiques en appoint, que la vision de développement prônée par le Chef de l’Etat le Dr Boni Yayi, est en pleine concrétisation et suit son cours. Cet argumentaire et cette conclusion hardis du ministre d’Etat, rare sont encore les ministres ou personnalités à étiquette politique qui peuvent oser le tenir. Car s’étant embarqué dans la confusion politico technique sur les différents dossiers de la République sont en mal de crédibilité dans l’opinion. En effet, cette opiniâtreté et cette assurance du ministre Koupaki tirent simplement son fondement dans la vérité des chiffres et statistiques qui trompent rarement. Et c’est recourant sans limite à ces données irréfutables de l’état actuel de notre économie que le ministre d’Etat a pu colmater les brèches dans ce qui fait de plus en plus figure d’aveu d’échec du régime dans le secteur de gouvernance économique.

Quand chiffres et visions riment …
Même de l’opposition politique au régime du Dr Boni Yayi, l’on ne peut que perdre sa langue en face des démonstrations scientifiques et financières effectuées par le ministre d’Etat.
Ainsi par exemple, l’un des arguments fort qui contribuent à ébranler les efforts économiques du régime actuel réside dans le taux de croissance actuelle du Bénin qui aurait chuté d’environ 5% du régime de Kérékou pour 4% sous Boni Yayi. Les explications de Koupaki sur la question sont édifiantes. Pour lui, en temps de crise comme celle financière qui a ébranlé le monde entier, l’objectif pour un gouvernement est d’abord de maintenir le pouvoir d’achat, maîtriser l’inflation. Il s’en déduit donc que dans ce climat économique mondial où le taux de croissance est en chute drastique, (passant de 5,5% en 2008 à 1,5% cette année selon le Fmi), l’effort du gouvernement béninois ne doit donc s’apprécier qu’à travers l’effort de stabilisation et non foncièrement au regard des taux précédents. De même sur le dossier dit scandale Cen sad, le ministre Koupaki dans une démarche comparative qui ne méprise pas la gravité des faits, démontre en réalité qu’au regard des 500 milliards de Fcfa injectés dans le développement du Bénin depuis 2006, les 6 milliards faisant l’objet du « scandale » actuel ne représente qu’environ moins de 1%. Il en conclut que ce qui est aujourd’hui qualifié de mal gouvernance ne constitue qu’une difficulté de parcours, parachevant que « …l’essentiel pour un gouvernement face aux difficultés est de s’arrêter pour évaluer et prendre de nouvelles orientations ». Ces nouvelles directives, à en croire le ministre sont même déjà entrain d’être envisagées. Il évoque à titre illustratif, des dispositifs de contrôle financier à périodicité régulière pouvant même être semestriels dans les ministères.
Sur la vision du gouvernement, l’impression de pilotage à vue  s’éclipse forcément sous la clarté de conception que le ministre d’Etat en fait. Déclinant les 5 pôles de développement du Bénin, l’homme rassure un tant soit peu, le peuple de l’existence d’une feuille de route.
En somme la sortie du ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki à défaut de restaurer complètement l’image d’un régime en décrépitude dans l’opinion, a eu le mérite de rassurer dans une certaine mesure sur un champ cartésien où ses contradicteurs  ne seront pas légion.
Médard GANDONOU

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