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Le triomphe de la vérité

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Election à la fédération béninoise de football: La guerre de succession ouverte


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Le Président Anjorin Moucharaf (à gauche) et le SG Bruno Didavi visent le fauteuilLe 27 août prochain la Fédération béninoise de football va normalement  renouveler son bureau exécutif fédéral. Déjà, les uns et les autres sont à la recherche de l’oiseau rare pour prendre la place de l’actuel président qui ne serait plus l’homme qu’il faut.

Le football béninois est sur le point de vivre l’un des événements les plus marquants de son existence en août 2009. Il sera procédé au renouvellement du bureau fédéral que dirige actuellement le président Anjorin Moucharafou. A sept mois de ce rendez-vous, les dirigeants du football béninois projettent déjà l’issue de l’assemblée générale élective. Il faut à tout prix chercher l’homme qui va présider aux destinées du football béninois pour les quatre années à venir. Les amis d’hier qui se sont mis ensemble pour chasser l’ancien président de la fédération béninoise de football, Martin Adjagodo, ne sont plus en odeur de sainteté. C’est la guerre qui est ouverte désormais entre les frères d’hier.  Deux s’affrontent autour du trône très convoité de la fédération. De sources concordantes proches de la fédération béninoise de football, les membres du bureau exécutif de la fédération béninoise de football sont très divisés sur les questions brûlantes de l’actualité footballistique du Bénin. C’est une guéguerre qui est instaurée depuis plus d’un an dans la gestion du sport roi béninois. Lors des grands événements concernant le football, c’est en rang dispersé que les dirigeants abordent les problèmes. Le dernier feuilleton en date est l’inauguration à Porto-Novo du siège de la fédération béninoise de football. A cette cérémonie aussi importante, le président actuel s’est retrouvé tout seul. Il a inauguré ce grand immeuble devant des curieux qui ont vite remarqué l’absence des autres membres du bureau. Des indiscrétions ont même dit que les frères Didavi étaient à Porto-Novo la matinée du jour de l’ouverture du siège. Lors de l’homologation des résultats du championnat de transition 2007-2008, le président de la fédération a supporté discrètement certains clubs dont les Requins FC de l’Atlantique.  Selon des observateurs du football national, c’est ce soutien qui a valu au club de la capitale économique du Bénin l’acharnement dont il fait l’objet actuellement. Au point de presse pour l’homologation officielle des résultats du championnat qui s’est tenu au PLM Alédjo de Cotonou, Anjorin Moucharafou a préféré la politique de la chaise vide. Même si le président de la fédération n’est pas membre de la commission d’homologation des résultats, cette cérémonie ne peut pas se passer en temps normal sans sa participation. Au temps chaud de l’union sacrée des membres du bureau exécutif, le président était à tous les rendez-vous qui concernent son institution. Mais actuellement la  lune de miel est conjuguée au passé. Quand le président est sur un événement, les autres membres sont abonnés absents et vis versa. Les deux camps sont désormais dans une dynamique d’élection. Toutes les cartes sont bonnes à être jouées. C’est ainsi que chacun est à la recherche de l’oiseau rare qui va prendre les rênes du football béninois dans sept mois. Que ce soit Anjorin Moucharafou que ce soit le camp des Didavi, tout le monde s’acharne à avoir le dessus avant l’échéance. Le président actuel sachant qu’il est vomi par les autres membres de la fédération veut tout faire pour placer un des siens à la tête du football béninois pour toujours contrôler l’institution. C’est dans cette perspective qu’il aurait approché le puissant homme d’affaire béninois Sébastien Adjavon  qui aurait aussi refusé l’offre préférant se consacrer à ses affaires. Ce qui peut confirmer cette possibilité est actuellement la misère faite à son club qui doit jouer le championnat régional de D2. Adjavon qui a voulu changer juste de ligue à son club qui évoluant en D2 dans l’Atlantique et l’envoyer dans l’Ouémé a été débouté par certains membres de la fédération. Cifas FC doit jouer en 3ème division si le club doit évoluer dans un autre département. Adjavon a commencé par être encombrant pour des lobbies dans la perspective d’août 2009. La seule faiblesse du camp des frères Didavi est le manque de moyens financiers pour convaincre les électeurs. Sinon selon des indiscrétions, l’actuel secrétaire général de la FBF est en train de lorgner le poste phare de cette institution. C’est désormais une guerre de leadership qui est ouverte à la fédération béninoise. La succession au poste d’Anjorin Moucharafou sera rude. Comme par le passé avec l’union sacrée contre Adjagodo, tout se prépare pour faire partir l’actuel patron du football béninois. Mais qui pour lui succéder ?
José Mathias COMBOU

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3 thoughts on “Election à la fédération béninoise de football: La guerre de succession ouverte

  1. Moukadam ADAM(Cuba)

    Le meilleur sera de reconstruire le football béninois et cela en passant par des personnes expérimentées à la tête de la fédération de notre sport roi.Des nouvelles têtes avec de nouvelles idées bien construites,des axes de developpement bien précis ne manquent pas au pays.
    Pourquoi toujours les mêmes personnes avec des resultats tant négatifs? Question inquiétante.
    Il ne s’agit pas de qualifier l’équipe nationale pour les compétitions internationales,mais aussi la transparence dans les resultats du championnat national.L’amélioration du rang dans le classement FIFA.Pour preuve,parmis la miltitudes de championnats locaux africains qu’existent sur des pages au net qu’on peut voir à l’extérieur,celui du Bénin n’est pas possible sur net.
    Que devient la promotion des arbitres béninois car Codja peu à peu s’en va?
    Que devient l’examen des arbitres si il faut attendre 4 ou 5 ans avant de se graduer un fois alors qu’il faut 3 grades pour monter sur la liste des internationaux?
    En tout cas,dans un pays qui se cherche,le sport doit être un socle de développement surtout pour un bénin émergeant.
    Alors une fois encore L’HOMME QU’IL FAUT A LA PLACE QU’IL FAUT doit être une réalité au Bénin.
    N’est pas responsable qui veut mais qui peut.
    Et cela avec la conscience au délà de la normale.

  2. sessou

    bonsoire mes amies.

    mensieur anjorin moucharaf ne doit pas etre reuli pour la prochain mandature.si nous voulons que le footbaul emerge au benin.
    anjorin est un voleur de grand chemin.l’agent que mtn a donne a la FBF la permi d’acheter des voitures en une semaine.

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