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Le triomphe de la vérité

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Mathias COMBOU, Président de l’Abam, initiateur de la Fimac:« Cotonou, le carrefour de la jeunesse africaine à travers le Maracaña »


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Du 27 au 31 août prochain, l’Abam, Association béninoise des Amis du Maracaña organise un grand rendez-vous pour la jeunesse africaine. C’est la Fimac (Fête internationale de Maracaña de Cotonou). Cette compétition réunira les équipes de la sous région notamment de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Mali et naturellement du Bénin. Chaque pays y vient avec deux équipe. Au cours de cet entretien que le président Mathias Combou nous a donné, il parle de ce tournoi, de ses ambitions et des difficultés qu’il rencontre dans l’organisation de ce tournoi.
L’événement Précis: Vous êtes l’organisateur de la Fimac. Parlez-nous de cette manifestation.
Mathias COMBOU:
La Fimac est la Fête Internationale de Maracaña de Cotonou. C’est un tournoi de Maracaña qui se déroulera à Cotonou du 27 au 31 août prochain. Elle réunit des équipes venues de quatre pays de la sous région notamment de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Togo et naturellement du Bénin. Nous attendons deux équipes de chaque pays. C’est l’Abam (Association Béninoise des Amis du Maracaña) dont je suis le modeste président qui a pris cette noble initiative d’organiser cette manifestation à l’échelle sous régionale. 

Les équipes sont attendues à Cotonou à partir de quelle date ?
Selon nos contacts, les délégations vont commencer par fouler le sol béninois dès le 25 août et la dernière équipe vient le 27,  date d’ouverture de la compétition. Cette délégation nous vient du Togo qui est la porte d’à côté.

Quels sont les objectifs que vous poursuivez en initiant ce tournoi ?
Vous savez, depuis un certain temps pendant les vacances les jeunes sont désoeuvrés. Ils n’ont pas d’activités récréatives ni de manifestations pouvant les accrocher pendant tout ce temps de repos. A part le football à travers le championnat national et quelques compétitions de sports de mains, ils n’ont plus rien à faire. L’Association béninoise des amis du Maracaña a estimé qu’il serait de bon ton de trouver une activité aux jeunes pour pouvoir les mettre dans les conditions festives de vacances avant la rentrée. L’objectif principal est que nous souhaitons que Cotonou devienne le carrefour de la jeunesse africaine à travers le Maracaña. Nous pensons bien que cette compétition va permettre à la jeunesse africaine de se distraire et de créer le brassage culturel entre les peuples frères de la sous région.

Le tournoi se déroulera comment ?
Je tiens d’abord à rappeler que ce tournoi va se jouer en salle soit au Hall des Arts soit au Palais des sports du stade de l’Amitié de Kouhounou. Cette compétition va se dérouler en trois phases. En effet, nous avons la compétition proprement dite. Les équipes viennent rivaliser d’ardeur et le meilleur va l’emporter dans la joie et le fair-play. Il y aura les trophées aux plus méritants. Ainsi, le premier va repartir avec un trophée et une enveloppe d’argent, le deuxième aura également un trophée plus une enveloppe, l’équipe fair-play aura un trophée et le meilleur buteur de la compétition va décrocher une coupe. La deuxième phase est celle des conférences pour tous les jeunes qui seront à Cotonou. Les experts viendront entretenir les jeunes sur l’entreprenariat et la pandémie des temps modernes c’est-à-dire le VIH/SIDA. Au cours de ces débats, les jeunes vont s’approprier les premiers outils de l’entreprenariat. Il sera aussi question des séances de vulgarisation des méthodes de lutte contre le SIDA. Le bouquet final est l’organisation à la fin de la compétition d’une soirée dansante pour accompagner les équipes présentes chez elles dans une atmosphère festive. Cette soirée connaîtra la participation outre des joueurs, des officiels, des invités d’honneur, des journalistes€¦Pendant la compétition et tous les soirs, il y aura le village de la Fimac où tout le monde est convié chaque soir au rythme des sonorités du Bénin et de la sous région.

Organiser une telle manifestation n’est pas une mince affaire. Est ce que vous avez pris toutes les disposition ?
Je vous avoue qu’au départ nous n’avons eu aucun contact. Cette idée a germé dans notre tête après que nous ayons appris que les jeunes comme nous ont organisé un tournoi du genre au Niger. Nous avons estimé que nous sommes capables de réaliser ce challenge. L’Abam s’est dit si les autres le font, c’est que la chose est possible à Cotonou. Nous sommes dans une compétition où seuls les jeunes les plus dynamiques vont porter loin l’étendard de leur pays. Le jeu valait la chandelle car aujourd’hui nous avons beaucoup de contacts qui nous rassurent dans l’organisation de cette manifestation. Nous avons beaucoup de structures qui sont prêtes à nous accompagner pour la réussite de cet événement capital pour notre pays. Pourtant au départ ce n’était pas aussi évident.

Dans votre développement on constate qu’il a les loisirs et le sport. Est-ce que vous avez pris des contacts avec le ministère de tutelle ?
Notre premier partenaire est le ministère de la jeunesse, des sports et loisirs (MJSL). Je profite de cette tribune pour remercier très sincèrement les cadres du cabinet du ministre Galiou Soglo sans oublier lui-même pour tout ce qu’ils font pour nous dans l’organisation de ce tournoi. Juste après connaissance du dossier, au moment où d’autres nous ont pris pour des plaisantins, ils ont toujours été à nos côtés pour nous donner des directives. Nous n’avons été mal reçus par ces hommes et femmes à aucun moment. N’eût été leur soutien, peut-être qu’on aurait jeté déjà l’éponge en chemin. Le ministère est prêt à parrainer l’événement et à nous accompagner jusqu’au bout. Nous attendons d’ailleurs que se soit le ministre des sports s’il plaît à Dieu qui ouvre la compétition. Ce qui va donner un éclat particulier à la manifestation.

Vous êtes à quelle édition ?
Nous sommes à notre première édition. C’est pourquoi vous constatez avec moi toutes les difficultés que nous avons aujourd’hui pour finaliser les détails. Mais nous tenons bon et nous y arriverons. Nous pensons pérenniser l’événement s’il plaît à Dieu pour qu’il fasse école comme le FITHEB (Festival International de Thétre de Bénin) et le FESPACO (Festival Panafricain de Cinéma de Ouagadougou). Le Bénin aura aussi en plus du festival de thétre, une fête de Maracaña qui sera reconnue de part le monde. D’ici quelques années, tout le monde aura envie de venir jouer le Maracaña pendant les vacances à Cotonou.

Qu’est ce que c’est que le Maracaña ?
Tous ceux qui sont usagers de l’université d’Abomey-Calavi surtout les étudiants savent de quoi je parle. Le Maracaña est un sport exporté du Brésil qui se joue sur une aire de jeu de hand-ball. Ce sont les Brésiliens qui sont les dépositaires de ce football particulier. Il respecte presque toutes les règles de jeu du football avec certaines particularités. Chaque équipe est composée de dix joueurs avec 6 titulaires de chaque côté. Le gardien de but n’arrête pas le ballon avec la main. Pour marquer le but, il faut forcement être dans la surface de réparation et il n’y a pas de boulées c’est-à-dire pas de frappes. C’est un jeu qui lie la technique, la vivacité, la condition physique et le spectacle. Les joueurs de Maracaña sont des joueurs qui vont beaucoup de spectacle. Il y a des références mondiales telles que Ronadinho, Platini, Cantonna, Eto’o, Kakà et plus proches de nous, Sèssègnon, Séka et la colonie ivoirienne vivant au Bénin. Le Maracaña est très prisé au pays des Eléphants. Nous voulons à travers cet événement faire connaître ce sport aux populations béninoises. Nous voulons par ailleurs permettre à certains clubs de puiser des talents qui n’ont pas la chance de se faire connaître au grand public lors de cette rencontre.

Un sponsor ou un mécène qui veut être de la partie comment va-t-il procéder ?
Nous avons un site web où nous avons laissé tous les renseignements liés à la compétition. Il y a le formulaire de participation des clubs et les renseignements que veulent les partenaires. Nous avons le soutien, le parrainage, le patronage, le sponsoring, le mécénat pour monter sur l’événement. Donc chacun a pour son compte. Notre Blog est intitulé www.maracana.viabloga.com. Nos contacts sont les (229)90915795/97589388.
Ma boîte électronique est combjos@yahoo.fr. Nous avons tout prévu pour que nous soyons en contact permanent avec nos partenaires.

Avez-vous déjà des partenaires ?
Nous avons des partenaires qui se sont rapproché de nous. Des partenaires qui ont cru en ce que nous faisons, en notre ambition pour notre pays et le football. Il y a certains qui ne croient pas encore en nous ou en la réussite de l’événement. Ils ont parfaitement raison. Parce que des gens comme nous ont utilisé des noms des associations pour les dribbler. Toutefois, ils doivent savoir qu’à travers notre sérieux nous allons les aider à donner de la visibilité à leur structure. Le partenaire plus sûr qui veut prendre tout l’événement est déjà connu. Il ne reste que certains détails avec lui. Les spots publicitaires vont vous édifier davantage les jours à venir. Ceux qui souhaiteraient se joindre à nous peuvent toujours se manifester. Il y a de la place pour tout le monde.

Un appel à tous les Béninois€¦
Oui ! Au-delà de ce que la compétition est pour ABAM, elle est l’apanage du peuple béninois tout entier. Toutes les vacances, Cotonou sera la capitale de la jeunesse africaine à travers ce sport très alléchant qu’est le Maracaña. Tous ceux qui peuvent apporter un soutien quelconque à la réussite sont les bienvenus. Ce sera une grande fête pour le public et les compétiteurs. Nous souhaiterions faire de l’entrée libre et gratuite. C’est pourquoi, nous avons besoin d’autres soutiens. Toutes les autorités politico administratives qui peuvent nous ouvrir des portes éventuelles sont nos partenaires. Cet événement est une arme diplomatique pour notre pays que nous devons savoir exploiter pour sa confirmation.
Propos recueillis par Christophe ASSOGBA

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