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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec le maire de Parakou, Soulé Allagbé: « Parakou va accueillir la fête avec dignité »


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La ville de Parakou est en pleine effervescence. Elle doit abriter les festivités de la fête de l’indépendance, la deuxième du genre qui se tient sur la terre des Kobourou. Rencontré samedi dernier, le maire de cette commune hôte, Souley Allagbé, parle ici de l’organisation mise en place pour rendre la cité attrayante au vu de toutes les personnalités et de la mobilisation nationale.

L’événement Précis: C’est la deuxième fois que  Parakou abrite les manifestations officielles de la fête de l’Indépendance de notre pays. Quel est l’état des lieux de votre préparation?
Le Maire: L’état des lieux est beaucoup plus transparent que ce que vous avez vu la dernière fois. Puisque sur l’ensemble des chantiers ouverts par rapport à cette fête, on peut noter un bon niveau d’exécution à la date d’aujourd’hui. Par exemple, le stade qui doit accueillir les grandes manifestations de la coupe de l’indépendance est en train de faire sa toilette. Les travaux sont exécutés à environ près de 80%. Cela veut dire donc que moins de 3 jours avant la fête, cette toilette sera complète et la coupe se déroulera dans de bonnes conditions. Ensuite, nous avons le lieu de dépôt de gerbe, à savoir la place Hubert Maga  qui subit aussi son aménagement. Là encore les travaux sont exécutés à plus de 80% avant que je ne quitte Parakou. Ensuite, vous avez l’axe du défilé qui est en train de connaître les derniers réglages pour que ce défilé qui recevra aussi bien les troupes nationales qu’étrangères puisse se dérouler dans de très bonnes conditions. Par ailleurs, nous avons un autre chantier qu’est la place Bio Guéra où va s’ouvrir dans quelques jours la foire de l’indépendance en marge de cette fête de l’indépendance. Il y aura également un concert géant appelé communément la nuit des indépendances. Donc, cette place a été aussi aménagée et éclairée convenablement. Par ailleurs, nous avons le domicile de feu Hubert Maga qui, comme vous le savez, est le père de l’indépendance  et qui est en train de faire aussi sa toilette parce qu’il est prévu là un certain nombre d’activités. Je peux dire qu’à ce jour, la toilette de la ville de Parakou se poursuit et dans deux jours au maximum, elle sera complète et Parakou pourra accueillir la fête du 1er Août de manière digne et honorable

Quels en seront les bénéfices pour la ville que vous dirigez ?
Parakou est en train de se battre pour que les acquis de cette fête puissent profiter à la ville. D’abord, tout l’aménagement qui a été fait profite déjà à la ville. Désormais les compétitions à l’échelle communale, régionale ou départementale pourront se dérouler dans de très bonnes conditions. Egalement, la place Tabéra  qui connaît une mutation profonde par rapport à cette fête, va changer le visage de la ville étant donné qu’elle se situe au cÅ“ur de la ville de Parakou. Je crois que cela attirera plus de touristes que par le passé. Aussi, y a-t-il les places Hubert Maga et Coteb qui sont en train de faire peau neuve. Ce sont là assez de commodités qui vont rester quand la fête va passer. Ensuite, il y a l’éclairage public qui a été enclenché à travers tous les axes de la ville. Voilà autant d’acquis sans compter ceux abstraits et non moins importants qui feront que tous ces illustres hôtes, rien qu’à voir Parakou vont susciter en eux  certaines  ambitions d’y revenir soit pour les vacances, soit pour les investissements.
Au plan de la mobilisation humaine par rapport à cette fête, qu’est-ce qu’on peut retenir ?
La mobilisation est générale et totale. La ville de Parakou, vieux, jeunes, femmes, hommes, s’est mobilisée pour prendre part à cette fête. Toutes ces couches sont en train de travailler aux côtés la mairie, aux côtés du comité départemental qui relaie le Conamo pour participer à la salubrité à travers la ville.

Au moment où Boni Yayi a décidé de faire profiter les manifestations officielles du 1er Août à Parakou, tout le monde s’attendait à une fête de tout le septentrion. Pourquoi parlez-vous de la population de Parakou seule ?
Non, c’est d’abord elle qui est impliquée dans les préparatifs. On ne va pas demander à quelqu’un de Malanville de venir nettoyer la ville de Parakou. Mais cette fête non seulement tout le septentrion, mais tous les Béninois puisque c’est une fête nationale. C’est donc un rendez-vous national et non communal, encore moins départemental.

Si on vous demandait M. le Maire, de présenter Parakou à quelqu’un qui vient de Cotonou, qu’allez-vous dire ?
Parakou est une commune qui s’étend sur 370 km2  et compte trois grands arrondissements avec une population de plus de 200 mille habitants. Parakou est également une ville universitaire avec un certain nombre d’infrastructures tels que le complexe technique du Bénin (Coteb) avec un certain nombre d’usines d’égrenage et avec à l’appui, son marché central « Arzèkè ». Voilà donc suscintement présentée, la ville de Parakou. Il faut dire aussi que c’est une ville qui est habitée par une forte colonie en interne et une forte  colonie des pays voisins que sont le Togo, le Nigeria et le Mali.

Quels sont les défis à relever pour un maire comme vous ?
Les défis à relever sont multiples aussi bien dans le domaine de la santé, de l’éducation, des infrastructures routières, de l’éclairage en passant par tout ce qui touche aux attributs d’une ville à statut particulier. Nous sommes donc en train méthodiquement et progressivement de renforcer les capacités d’accueil de cette ville surtout en matière d’infrastructures hôtelières puisqu’à cette fête du 1er Août, nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de choses à faire dans ce domaine. D’abord, le maire Souley Allagbè avait commencé quelque chose qu’il faudra continuer. Il s’agit de la salubrité pour assurer à cette ville l’image qu’elle requiert comme capitale du septentrion. Une ville très propre, très éclairée avec des infrastructures hôtelières suffisantes, une ville avec un niveau très élevé en matière d’éducation. Les enfants de Parakou doivent fréquenter massivement dans des salles de classe bien convenables et doivent également fréquenter l’université dans de très bonnes conditions. Nous allons renforcer également la coopération décentralisée avec les villes et la  coopération sud-sud entre nos communes respectives  et développer l’esprit d’intercommunalité.
Propos recueillis par Gérard AGOGNON

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