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Le triomphe de la vérité

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Can U-17 Bénin#Guinée; 3-4: Un séisme frappe le football béninois


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après la défaite des Ecureuils cadets (Les Ecureuils tombent aux portes d’Alger)

Après la courte défaite de Conakry, les Ecureuils cadets étaient partis pour se qualifier. Au bout le rouleau, c’est la désillusion. Les joueurs béninois tombent aux tirs au but face au Sily national cadet plus ambitieux.

C’est fini. Le rêve n’est pas devenu réalité. Les poulains de Moise Ekoué n’ont pas pu écrire la pagne de l’histoire à leur confiée par le peuple béninois. Les cadets guinéens malgré leur grande arrogance ont tenu en respect tout un peuple avant de repartir à Conakry. Ils sont venus chercher leur ticket pour Alger à Cotonou. Personne ne leur a empêché de réaliser ce hold-up parfait. Ils étaient tous là, les patrons du football béninois. Du ministre des sports Etienne Cossi au président du comité exécutif de la fédération béninoise de football en passant par les cadres du ministère et les autres membres de la fédération. Pourtant rien  n’y fit. C’est la désillusion totale. Les cadets béninois ont fait rêver tout un peuple amoureux de cuir rond. Au finish, c’est le gâchis. Le rêve de tout un peuple et  de cette génération de joueurs vole en éclat. Après avoir éliminé les Golden Eagles du Nigeria, au terme de 180mn de football alléchant et après avoir limité les dégâts à Conakry en n’encaissant qu’un petit but, personne ne pouvait penser à ce scénario. Au moment où les dirigeants pensaient que le plus dur était déjà fait, et se laissaient aller aux déclarations tendancieuses, les adversaires se préparaient. Certains dirigeants sont allés jusqu’à dire que le « Bénin est champion du monde ». Les joueurs aussi se sont vus trop beaux. Ils n’ont plus eu envie de jouer dans leur club. Ils ont commencé par bomber le torse. Le retour sur terre sera très difficile pour une génération de garçons pétris de talents qui n’a pas su gérer leur début de carrière. Au vu de toutes les sorties de cette équipe, on peut l’affirmer sans se tromper que les Béninois tombent aux portes d’Alger. Le rêve de tous les Béninois s’est transformé  en cauchemar au coup de sifflet final de l’arbitre mauritanien Ould Ali Lemghaifry. C’est dans les lamentations, les pleurs et l’angoisse que les Béninois ont regagné  leur domicile en ce dimanche 23 novembre 2008. La qualification qui était à portée de main a échappé une nouvelle aux Béninois après celle de 1997 face aux Maliens. Personne n’a compris ce qui s’est passé hier au stade de l’Amitié de Kouhounou. C’est la première fois que la formation de Moise Ekoué a été aussi minable. Aucune construction de jeu comme à l’accoutumée.  Les joueurs béninois étaient méconnaissables. Au lieu de poser le ballon face à des Guinéens plus élancés et plus physiques, le Onze national qui a tenu tête au Nigeria vexe dans les balles téléphonées sans conviction. Landry Koukoui a joué 19 balles arrêtées et les a toutes mal négociées. Au milieu du terrain Loko Bébila et Tchibozo Eric n’ont pas pu imposer leur technique. Face à eux Soumah Ousmane et Diakité Djibril étaient plus costauds. En attaque, Jordel Dossou a été l’ombre de lui-même. Il a vendangé toutes les occasions nettes de but qu’il eues. Aux 15ème, 27ème et 49ème  minutes, il rate immanquable.  Même l’entrée de Sanoussi Ali n’a rien apporté à l’attaque. Il a fallu attendre les 15 dernières minutes avec l’entrée en jeu de Jacques Bensan en lieu et place de Jordel Dossou pour voir l’éveil de l’attaque béninoise. Il obtient coup sur coup deux occasions. La troisième est la bonne. De façon désespérée, il catapulte en déséquilibre le ballon de la tête dans les buts de l’excellent Camara Aboubacar suite à un coup franc de Bébila Loko. Le public exulte. Mais cette joie sera de courte durée. Pendant  la séance des tirs aux buts, les cadets béninois qui sont allés chercher le but dans les tréfonds craquent. Bessan le buteur et le gardien Mama Karim ratent leurs tirs. Le Guinéen Bangoura Allassane sonne la révolte en transformant le dernier tir. Guinée 4, Bénin 3. Comme face à la Guinée Bissau, les enfants de Conakry sortent les Béninois sur leurs propres installations. Les Béninois ont laissé une chance d’aller à Alger en 2009. Ils sont tombés les armes à la main. C’est un séisme vient de frapper le football béninois en pleine reconstruction et qui avait besoin de cette qualification pour se donner un peu d’air dans les côtes. 
José Mathias COMBOU

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