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L’équipe nationale du Bénin affronte ce jour, vendredi 24 mars 2017, son homologue de la Mauritanie dans une rencontre amicale internationale. Cette confrontation aura lieu à Nouaktchott et sera la 5^ème entre les deux pays. Une confrontation à l’issue de laquelle les Ecureuils doivent sortir vainqueurs. Et pour cause, Oumar Tchomogo et ses poulains ont besoin de se réconcilier avec leur public. Car, depuis le 4 septembre 2016, la mémoire de tous les béninois reste encore figée sur l’humiliante défaite qu’ils ont subie à Bamako, lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017. Une image qu’il faut que Stéphane Sessegnon et ses coéquipiers, a priori, plus huppés que leurs adversaires, corrigent. Et cela passera nécessairement par une victoire intéressante à l’issue de ce match. L’autre raison pour laquelle les Ecureuils doivent aussi vaincre, c’est bien pour  redonner confiance à eux-mêmes et à leur entraineur aussi qui en a besoin, pour rehausser un peu sa côte. Car, depuis cette débâcle de Bamako, plusieurs langues disent qu’Oumar Tchomogo n’est pas qualifié et n’est plus digne de conduire les Ecureuils pour les prochaines joutes internationales. Cela lui permettra égalementd’aborder sereinement les éliminatoires de la CAN 2019 qui aura lieu au Cameroun. Outre çà, une victoire de la sélection béninoise lui permettra de prendre l’avantage en nombre de victoires lors des confrontations entre les deux pays. Car, Mauritaniens et Béninois se sont affrontés à 4 reprises pour un nul et une victoire pour chacune des deux équipes. Mis à part l’aspect satisfaction morale, une victoire s’avère nécessaire devant les maurabitounes quand on sait que cela va permettre au pays d’améliorer son rang au prochain classement des sélections que réalise la FIFA chaque mois. Pour rappel, le Bénin est 66^ème au dernier classement de ce mois de mars et la Mauritanie est 106^ème.

Des forfaits côtés béninois

Et pour pouvoir s’imposer, l’entraineur béninois, Oumar Tchomogo a fait appel à 21 des joueurs béninois qui évoluent à l’étranger. Mais, selon les dernières nouvelles, seuls 15 ont pu faire réellement le déplacement de Nouakchott et pourront participer à ce match. Pour les absents, ils sont au nombre de 6 dontDavid Djigla, Bello Babatunde, Rudy Gestede,Khaled Adenon et en fin Emmanuel Imorou. Six absences qui ne seront pas  sans conséquence quand on connait la valeur de ces éléments. D’abord sans Adenon, l’axe sera confié à Salomon Junior, hargneux mais pas vif, et Cédric Hountondji, un nouveau dans ce groupe. David Djigla est l’un des plus remuants milieux de terrain qui évolue sur le côté que le Bénin a eu depuis les 5 dernières années. Et dans la stabilisation du jeu, Oumar aura également de problème avec cette absence de Bello qui sait mettre à contribution son impact technique. Déjà sans Frédérique Gounongbé, l’attaque va souffrir elle aussi de l’absence de Gestede. Il est vrai que cela permettra à Mounié d’avoir la plénitude de confiance de son entraineur surtout qu’il fait des merveilles depuis peu avec son club, lui qui a marqué son 13^ème but de la saison, le week-end dernier.

L’historique des rencontres Mauritanie-Bénin

Le match du 24 mars prochain marquera la 5^èmeexplication entre les Mauritaniens et les Béninois. Et pour les 4 matches déjà joués entre les deux pays, on note que chacune des deux équipes tient une performance d’un nul et une victoire. Mais en termes de nombre de buts marqués, c’est la formation béninoise qui vient devant après son large succès 4-1 en 1996. Pour la petite histoire entre Mourabitounes (nom de l’équipe, en référence à l’ancienne dynastie almoravide, qui était d’origine du pays) et Écureuils, l’histoire remonte à 1983 plus précisément le 17 janvier lors de la compétition des pays de la CEDEAO. A cet effet, la rencontre s’est soldée par un nul d’un but partout à Porto Novo. En match retour le 4 février de la même année à Nouakchott, la Mauritanie prendra le dessus chez elle sur le score de 2-0
Mais le 8 août 1996 dans le cadre des préliminaires de la Can 1998, le Benin domptera le pays de Mohamed Harouna (le joueur le plus sélectionné en équipe nationale 104 sélections) sur le score sans appel de 4-1 avant d’aller faire un nul de 0 but partout au stade olympique de Nouakchott, le 30 août de la même année.

Anselme HOUENOUKPO