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Après une formation théorique et pratique suivie de soutenance de travail de recherches, la première promotion de Master professionnel Etudes Prospectives et développement (EPDev), 29 auditeurs sur 37 inscrits, font leur sortie. A travers une cérémonie officielle qui s’est déroulée, ce mardi 07 mars 2017 dans l’amphithéâtre de la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs), les récipiendaires sont rentrés en possession de leur attestation et remis sur le marché pour leur emploi. A cet effet, le coordonnateur scientifique de la formation, le Professeur Albert Tingbé Azalou s’est fait le devoir de partager les avantages de cette formation. Il s’est dit heureux de ce que, ce master de type interdisciplinaire, est  destiné à former des spécialistes des questions de développement capables de projeter l’avenir. « A la fin de la formation, les auditeurs seront spécialistes en diagnostic stratégique, en évaluation des projets, des gestionnaires de projets, des enseignants, des chercheurs, des consultants…. », a-t-il précisé, avant d’ajouter que les auditeurs sont capables de faire le diagnostic de développement d’un secteur donné ou d’une zone géographique, préparer les interventions de développement, construire des scenarii de développement en tenant compte du passé, du présent et du futur possible et apprécier le processus de développement d’un secteur ou d’une action de développement. Ainsi, du point de vue de débauchés, les opportunités d’emploi pourront être offertes aux auditeurs titulaires de master EPDev dans les services de planification stratégique des ministères, organisations non gouvernementales (Ong), organisations internationales, institutions de recherches, cabinets d’études. Aux étudiants venus nombreux vivre l’événement,  le Professeur Tingbé Azalou, a indiqué combien le Master EPDev qu’héberge le Département de sociologie-Anthropologie (Dsa), vise à permettre aux auditeurs de développer la recherche et les compétences professionnelles requises pour mener à bien et mieux une telle quête dans la mesure des objectifsspécifiques de la formation. Par ailleurs,la doyenne de la Fashs, le Professeur Odile Guèdègbé, a pour sa part, appelé les récipiendaires et les enseignants à plus de rigueur professionnelle afin d’honorer  la faculté et l’école doctorale, à travers le savoir acquis. Tout comme la doyenne de la Fashs, le vice-recteur en charge des affaires académiques et de la recherche universitaire, le Professeur Maxime da Cruz, a, au nom du rectorat, dit ses félicitations aux récipiendaires et aux encadreurs ayant réussi ce pari. « Cette formation vient combler un vide pour l’université », s’est-il réjoui. En sa qualité de parrain de la première promotion, il souhaite voir ses filleuls réussir leur vie. Des propos qui ne sont pas tombés dans des oreilles des sourds. Au regard du manteau  de spécialistes qu’ils portent désormais, les récipiendaires ont, par la voix de leur porte-parole, Maurice Gbémènou, dit leur reconnaissance à leurs enseignants et avouent mesurer la lourde responsabilité qui leur est désormais confiée. « Nous mesurons l’enjeu de la formation et ne comptons pas vous décevoir », a-t-il confié. Il faut noter que l’événement a été marqué par une action de don d’ouvrages.  Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Benjamin Dako, a, au nom de l’ex président du Haut Commissariat à la Gouvernance concertée (HCGC), Moïse Mensah, remis un lot de documents de recherche à la bibliothèque de la filière. Au total, 2.026 ouvrages ont été mis à disposition des apprenants.

Emmanuel GBETO