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Entrevoir les stratégies à mettre en place pour plus de représentativité des femmes et leur accès aux instances de prise de décision. Tel est l’objectif poursuivi par l’Institut national pour la promotion de la femme (INPF) qui a effectué les 9, 11 et 12 septembre une tournée de sensibilisation des organisations de la société civile (OSC) à Porto-Novo et Parakou.

Partout où elle est passée, que ce soit à Porto-Novo ou à Parakou, la délégation de l’INPF conduite par sa présidente, Vicentia Boco, a mis l’accent sur la nécessite pour toutes les OSC de contribuer à l’épanouissement des femmes afin d’améliorer leurs conditions de vie. Initiée dans le but d’entrevoir les stratégies à mettre en place pour plus de représentativité des femmes et leur accès aux instances de prises de décision, cette tournée a permis à l’institut d’évaluer et d’apprécier la contribution de ces dernières surtout leurs appréhensions et la compréhension qu’elles ont de la notion de «prise de décision». Ainsi donc, elles étaient plus d’une centaine de femmes de toutes les couches sociales et venues de toutes les contrées du pays à répondre massivement à cette tournée de sensibilisation aux côtés des OSC. Dans son discours introductif à Porto-Novo, le Professeur Vicentia Boco a souligné et fait observer que le statut de la femme n’a pas connu un changement. A en croire l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur, la situation reste peu reluisante et les perspectives d’amélioration n’apparaissent pas pleinement. « L’heure est grave et il faut que les femmes se mettent en ordre de bataille. Il faut alors changer de fusil d’épaule et galvaniser le moral de la troupe pour des victoires certaines aux élections», a-t-elle mentionné. Pour beaucoup plus galvaniser le moral de la gent féminine, une communication sur les stratégies de prise de décision a été effectuée à leur endroit par le Directeur des études de l’Institut, Didas Tossou. A cet effet, plusieurs notions ont été acquises dans ce domaine puis, des recommandations ont été formulées à l’endroit des femmes candidates, des Organisations de la société civile et non gouvernementale, des décideurs politiques puis enfin, de l’institut.

Rastel DAN