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La rubrique « Sous l’arbre à Palabre » du quotidien L’Evénement Précis a reçu hier mardi 10 juin, le préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau, M. Moukaram Badarou. Face aux journalistes, il a abordé plusieurs sujets liés, entre autres, à ses fonctions actuelles, à sa carrière politique et à l’actualité nationale. Faisant un bilan à mi – parcours de sa gestion, le président du Parti conscience citoyenne et ancien secrétaire général du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a indiqué qu’il s’évertue depuis son investiture à rapprocher la préfecture des populations. Ceci, en améliorant les relations avec les différentes structures déconcentrées dans un climat empreint de dialogue et du respect des textes et qui vise le développement. « Nous exerçons une tutelle apaisée mais dans la rigueur. L’essentiel de ce que nous faisons tourne autour du développement », a-t-il dit avant d’expliquer la vision de développement qu’il met au profit des départements de l’Ouémé et du Plateau. Selon son éclaircissement, six axes fondamentaux donnent corps à cette vision. Il s’agit de la sécurité, la bonne gouvernance, l’éducation, la santé, la diaspora et l’environnement. En clair, le patron de la préfecture de Porto-Novo est déterminé à bien accomplir la mission à lui confiée par le Chef de l’Etat. Sous un autre volet, le préfet est revenu sur l’engagement du parti Conscience Citoyenne dont il est le président. A l’en croire, cette formation politique n’est pas un parti de plus dans le grand cercle des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE). Elle a des valeurs qu’elle utilise avec ardeur et dévouement sur la scène politique, a fait savoir l’autorité préfectorale avant de dire sa part de vérité dans le sujet lié à la suspension de Bruno Kangni, ancien vice-président du parti. L’invité de « Sous l’arbre à Palabre » n’a pas manqué d’exprimer ses attentes par rapport à la table ronde de Paris. Cet événement, déclare-t-il, « permettra au Bénin d’aller se vendre. »
Esckil AGBO