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Le président Boni Yayi a procédé hier jeudi 24 avril au Palais des Congrès de Cotonou, à l’ouverture de la Conférence internationale des mines, de l’énergie et du pétrole (BIMEPET Bénin 2014). Entouré de quelques ministres, d’honorables députés, des invités venus de plusieurs pays et des investisseurs, le président Boni Yayi leur a demandé de se saisir des opportunités minières, énergétiques et pétrolières du Bénin afin de l’aider à revitaliser son moteur de développement.

Placée sous le thème « Energies et ressources minières et pétrolières, moteur du développement durable au Bénin », la conférence internationale sur les mines, l’énergie et les hydrocarbures (BIMEPET Bénin 2014) a définitivement ouvert ses portes. Après avoir souhaité la bienvenue aux participants venus de divers horizons, le ministre des mines, de l’énergie et de l’eau, Barthélémy Kassa a précisé l’objectif de cette conférence. Il s’agit, selon lui, de présenter à la face du monde les résultats du scanning fait il y a quelques mois et, qui a permis d’identifier les minerais du sous-sol béninois et proposer aux investisseurs les opportunités que leur offre le gouvernement dans l’exploitation de ces ressources. Pour le président Boni Yayi, le Bénin en particulier a connu un grand retard dans la découverte et l’exploitation de ses ressources minières et énergétiques. Il est revenu de long en large sur la vision énergétique consistant à passer de 150 à 2000 mégawatts afin de permettre aux industries de fonctionner à plein temps et de produire en quantité et en qualité. Le président Boni Yayi a également fait un petit rappel des ressources clés dont dispose le Bénin, à savoir, le fer de Loumbou-Loumbou, l’or de Perma, le pétrole qui est plus que certain, le phosphate, le calcaire, le marbre et autres. « … La balle est dans votre camp, chers investisseurs », dira-t-il avant de préciser qu’un arsenal juridique a été mis en place par le gouvernement pour favoriser l’exploitation des minerais. La visite de stand guidée par le ministre Barthélémy Kassa a permis aux investisseurs de toucher du doigt les échantillons des minerais recueillis suite au scanning.   

 Yannick SOMALON