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Le triomphe de la vérité

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Réaction du cs/Pr Amos Elègbè sur le Processus d’apaisement du climat politique:« L’UN ne veut pas du dialogue politique mais d’une conférence nationale bis »


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Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat aux affaires politiques, Amos Elègbè rejette les accusations de l’opposition relatives au blocage du dialogue politique.

Le Conseiller spécial du Président de la République aux affaires politiques en est convaincu : l’Union fait la Nation (UN) ne veut pas du dialogue politique. De l’avis du Conseiller Amos Elègbè, le peu d’empressement dont font preuve les ténors de l’opposition notamment de l’UN pour répondre favorablement à l’appel au dialogue lancé par le Chef de l’Etat depuis le 06 avril 2011 en est la plus éloquente expression.

En effet, approché suite aux accusations formulées par l’UN à l’encontre de Boni Yayi d’entraver le démarrage effectif de ce dialogue, Amos Elègbè rejette ces allégations qui s’inscrivent, selon lui, dans une stratégie fondée sur la mauvaise foi. Et pour expliciter sa thèse sur le rejet du dialogue politique par cette coalition de l’opposition, Amos Elègbè prend appui sur les positions n°1 et n°2 issues des « Journées de l’Union » organisées par l’UN les 26, 27 et 28 juillet derniers au Palais des congrès de Cotonou.

Ainsi, il y pointe du doigt, dans la position n°1, l’appel à un front unifié adressé aux autres formations politiques, aux syndicats et aux organisations de la société civile par les ténors de l’UN selon lesquels «…il est impératif de constituer un Front unifié et d’éviter une dispersion des actions. Aussi, l’UN souhaite-t-elle la tenue, dans les tout prochains jours d’une réunion de toutes les organisations engagées dans le combat afin de convenir des dispositions qui assurent le succès de cette mobilisation générale ».

Face à cet appel qui laisse transparaître implicitement le refus de ce regroupement politique d’aller au dialogue avec le régime en place, le ministre Amos Elègbè affiche son incompréhension non sans dénoncer les velléités insurrectionnelles de l’Union Fait la Nation tel que l’atteste l’appel à la création d’un front unifié de l’opposition en plein processus de mise en place d’un cadre permanent de dialogue par le gouvernement. En effet, les objectifs de ce front, selon l’ancien ministre de la Culture, sont aux antipodes d’une volonté de pacifier le climat socio-politique actuel dans le pays.

Dans la position n°2, le Conseiller spécial du Chef de l’Etat aux Affaires politiques décèle l’option faite par l’UN de voir se tenir, en lieu et place du dialogue politique inclusif prôné depuis 2008 par Boni Yayi, une conférence nationale à l’instar de celle historique de février 1990. Et pour cause, fait observer Amos Elègbè, les ténors de l’UN avancent que « l’organisation d’un dialogue politique national pourrait offrir un cadre de concertation pour rappeler les exigences fondamentales de la démocratie, réaffirmer les pouvoirs et les règles de fonctionnement des institutions et recréer les conditions de paix.

Toutefois, son succès dépend d’un accord préalable sur la composition des participants, sur les objectifs poursuivis et sur les thèmes qui y seront débattus. Son succès dépend également de la pression populaire sur le déroulement de ses travaux ». Ces positions aux relents de subversion constituent aux yeux du ministre Elègbè, une volonté délibérée de l’UN de rejeter l’initiative du Chef de l’Etat d’œuvrer à l’apaisement du climat politique national à travers l’implication de toutes les forces politiques au développement du pays, d’autant plus que rien ne justifierait, de son point de vue, l’organisation d’une telle conférence.

A en croire ses propos, le Bénin ne souffre nullement de problèmes idéologiques, ni d’un mal-être ambiant au sein des populations encore moins d’un risque de faillite de son économie ou de son système bancaire qui nécessiterait l’initiative d’une conférence nationale. Fort de cet état de fait, prôner l’organisation d’une conférence nationale, apparaît de l’avis d’Amos Elègbè comme une stratégie de diversion de l’opinion publique pour refuser la main tendue du Chef de l’Etat.

Or, reprécise le Conseiller aux affaires politiques, le dialogue politique envisagé par Boni Yayi vise, à travers ses objectifs, à poser les passerelles politiques entre la majorité présidentielle et l’opposition pour œuvrer au développement harmonieux du Bénin ; lequel dialogue, explique-t-il, « se veut un cadre permanent et inclusif entre les forces politiques, toutes tendances confondues, et les organisations de la Société civile d’une part et le pouvoir exécutif de l’autre ».

C’est pourquoi, sur instruction du Chef de l’Etat, le Conseiller a précisé dans sa correspondance n°008/PR/SC-AP/AE du 24 mai 2012 adressée au président de l’UN que le dialogue politique a pour finalité de « construire une nation béninoise démocratique, unie, prospère et forte ; une nation de paix, de stabilité politique et institutionnelle, de sécurité et de meilleure gouvernance ».

Et dans cette perspective, plusieurs sujets d’intérêt ont été retenus pour animer les échanges entre le pouvoir et les animateurs de la vie politique nationale. Il en est ainsi, entre autres, de la relecture de la Constitution du 11 décembre 1990, la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), le Code électoral, le Statut de l’opposition, la lutte contre la corruption et le financement des partis politiques.

C’est donc convaincu que toutes les diligences ont été faites par le pouvoir sous la houlette de Boni Yayi pour rendre effectif le dialogue politique que le ministre Amos Elègbè accuse l’UN d’user de diverses ruses pour entretenir un dialogue de sourds « volontaire » avec Boni Yayi dans le vil dessein de déstabiliser son régime.

Wandji A.

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