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Le triomphe de la vérité

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En courroux contre le gouvernement par rapport à la dégradation avancée de l’unique axe « Guéné-Karimama »:Les populations bloquent Bako-Arifari et sa délégation


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Voici le pont qui crée des soucis aux populations de Karimama

Le ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako-Arifari et sa délégation ont essuyé lundi dernier des heures chaudes avec les populations de Karimama. Et pour cause, la seule voie d’accès à la localité étant complètement dégradée, elles s’en sont tout simplement prises au ministre en mission dans la commune en lui bloquant l’accès alors qu’il s’y rendait pour sensibiliser les producteurs de l’or blanc sur la campagne cotonnière 2012-2013 et suivre la mise en place effective des intrants coton.

Les populations et usagers de cette voie devenue pratiquement un piège à homme ont posé comme condition sine qua none au ministre et sa suite avant tout accès à leur localité, la réparation intégrale de la voie. Sur place, après des heures de chaudes discussions et de négociations, elles lui ont donné mandat aux fins qu’il revienne à Cotonou poser le problème au chef de l’Etat afin que leur cause soit définitivement prise en compte.

 C’est par cette préoccupation préjudicielle que les populations ont donc accueilli le ministre Nassirou Bako-Arifari et sa délégation constituée de son chargé de mission, Inoussa Dandakoe, alias DDK, du conseiller technique du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gado Guidami, du chef service de la Direction de l’évaluation, de l’orientation et de la scolarisation du ministère de l’enseignement secondaire, Tomon Amadou dès leur arrivée à l’entrée de la commune.

Selon les témoignages faits par les populations, le calvaire des usagers de cet axe dure depuis deux ans et aucune solution n’a été trouvée par le gouvernement pour amoindrir leurs souffrances. Sur les lieux, on peut se rendre à l’évidence que plus qu’un tombeau à ciel ouvert, ce pont visiblement vieux, rouillé et dégradé de partout, crée la panique au sein des populations. Selon leurs dires, c’est dépassé par les énormes soucis que leur crée cet axe routier qu’ils ont dû saisir l’opportunité de la visite de cette délégation gouvernementale pour lui faire porter de vives voix, leurs cris de détresse.

Car, pour se rendre dans cette localité située à une cinquantaine de kilomètres de l’arrondissement de Guéné, il faut vivre un véritable chemin de croix. La voie est tout simplement épuisante. Désormais, le ministre des Affaires étrangères a la lourde charge de porter les doléances des populations au chef de l’Etat, Docteur Boni Yayi afin que l’axe soit restauré comme, d’ailleurs, elles l’exigent.

Donatien GBAGUIDI

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