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Les récentes vagues de départs enregistrées au sein de Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) veulent faire sortir les femmes leaders et militantes du parti de leur gong. Selon des sources internes, elles ont décidé de donner de la voix le samedi 12 février prochain, pour cracher leur vérité à des partis de la mouvance qu’elles soupçonnent d’être à la manœuvre. Cette action viserait aussi à attirer l’attention du chef de l’Etat Patrice Talon sur certains actes et faits qui risquent de porter « une grave entorse à la démocratie » sous son nouveau mandat.
Si auparavant, plusieurs démissions au sein du parti FCBE n’ont pas manqué de susciter l’amertume de ces femmes dont le cœur battrait toujours pour les Cauris, celles enregistrées avec un nombre considérable d’élus communaux dans le septentrion, il y a peu, auraient davantage irrité leur colère. Et ceci, parce qu’elles soupçonnent des mains invisibles de « véreux acteurs politiques » de deux partis de la mouvance, l’Union Progressiste et surtout, dénoncent-elles, le Bloc Républicain. « Ce sont des actes graves de corruption, d’achat de conscience et de marchandage de tous genres ainsi perpétrés contre FCBE que nous ne pourrons plus nous empêcher de dénoncer publiquement et de vive voix » martèle, l’une des femmes amazones FCBE. A l’occasion de la sortie médiatique de samedi, les femmes FCBE veulent aussi poser un autre acte majeur. Elles ont décidé de se constituer en réseau. Un réseau à travers lequel, elles comptent être beaucoup plus actives sur la scène politique, décidées désormais à répondre du tic au tac à toutes les critiques et actes dirigés contre le parti FCBE. Elles entendent également faire des propositions concrètes pour contribuer au bien-être de la démocratie béninoise ainsi qu’à la prise en charge de leur avenir politique. Il faut rappeler que la loi électorale donne désormais une place importante aux femmes dans les instances de prise de décision et il est exigé un quota pour ces dernières sur les listes de candidatures des partis politiques aux prochaines élections.
Christian TCHANOU