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Le triomphe de la vérité

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Jacques Migan sur la polémique autour des derniers procès Criet: «Joël Aïvo et Réckya Madougou ont posé des actes de droit commun»


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« Les procès qui viennent de finir, que cela soit concernant l’affaire de Dame Madougou ou Monsieur Aïvo n’ont rien à avoir avec la politique. Il ne s’agit pas de procès politiques. Ce n’est pas un procès dirigé contre Monsieur Aïvo, professeur d’université encore moins Monsieur Aïvo, homme politique ». Ainsi s’est exprimé l’ancien Bâtonnier et acteur politique, Me Jacques Migan dans une émission sur Esae Tv le dimanche dernier. A le croire, les condamnations du Professeur Joël Aïvo et de l’ancienne Ministre Réckya Mdougou par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) relèvent du domaine de droit commun et non celui de la politique. A titre illustratif, Me Jacques Migan a cité l’exemple de l’ancien Ministre Candide Azannaï et autres citoyens qui, malgré les propos « très durs » qu’ils ont tenus à la veille de l’élection présidentielle de 2021 n’ont jamais été interpellés. « Avant l’élection présidentielle, ils disaient que le mandat du Président Patrice Talon finit le 5 avril 2021. Monsieur Azannaï a eu à le dire, mais est-ce qu’on l’a inquiété pour ses dires ? Il en est de même pour ce qui concerne Monsieur Aïvo. Il a eu à tenir des propos très durs. Alors que nous avons tous que conformément à la Loi fondamentale en son article 34, tout citoyen civil ou militaire doit respecter l’ordre constitutionnel. Mais ils n’ont jamais été inquiétés pour ce faire », a laissé entendre l’ancien Bâtonnier Jacques Migan qui a martelé que ce ne sont pas les propos du Professeur Joël Aïvo qui l’ont conduit devant la Criet. « Il n’a pas été inquiété parce qu’il est un acteur politique encore moins parce qu’il est professeur d’université. Pour son cas, il a été dit en termes de chefs d’accusation que c’est pour blanchiment d’argent et atteinte à la sûreté. En ce qui concerne Madame Madougou, il y a avait quatre chefs d’accusation : association de malfaiteurs, financement de terrorisme, actes de terrorisme et abus de fonction. Ces quatre chefs d’accusation en ce qui concerne l’ancienne Ministre Réckya Madogou et les deux autres en ce qui concerne le Professeur Joël Aïvo n’ont aucun rapport avec l’animation de la vie politique ni avec leurs professions », a indiqué l’invité de Esae Tv. Par ailleurs, Me Jacques Migan a précisé que ces deux personnes ont été interpellées, jugées puis condamnées parce qu’elles ont posé des actes de droit commun. Pour lever toute équivoque sur ces condamnations qui continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive, l’ancien Bâtonnier Me Jacques Migan a évoqué l’exemple de Nicolas Sarkozy, de Feu Jacques Chirac ou encore celui de son ancien premier ministre qui avaient posé des actes qui n’avaient rien à avoir avec la politique, mais qui rentrent le cadre du droit commun. Et c’est sur ces bases qu’ils ont été jugés. « On ne les a pas poursuivis parce qu’ils sont des hommes politiques. Si la fonction, à un moment donné, les a amenés à poser un acte de droit commun », Me Jacques Migan soutient que c’est normal que la justice se saisisse du dossier. Il a pour finir exhorté les populations à faire la différence entre les actes posés par les individus et leurs statuts.

Laurent D. Kossouho

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