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Le SGGA Houngbédji à propos du Décret sur les universités: « Le Gouvernement garde la main et nomme les dirigeants qu’il responsabilise davantage »


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Le SGGA Wilfried Léandre Houngbédji

Dans un entretien qu’il a accordé au quotidien Matin Libre, le Secrétaire général adjoint du Gouvernement, et Porte-Parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé sur le Décret portant statuts-type des universités publiques en République du Bénin dont l’une des innovations est la nomination des recteurs, directeurs, doyens, et vice-doyens suite à un appel à candidatures. Selon lui, cette réforme s’inscrit dans le cadre des recommandations faites par une commission ayant réuni les acteurs du sous-secteur de l’enseignement supérieur, qui a estimé que l’expérience de la démocratisation de la désignation des dirigeants n’est pas plus concluante que ce qui avait prévalu avant. « La commission qui a travaillé a regardé la gouvernance des universités, et on sait très bien que ce n’est pas forcément qu’on est élu, qu’on est le plus performant dans la gestion. On doit être d’accord là-dessus. Toute polémique mise à part, intellectuellement, nous pouvons être d’accord là-dessus », a-t-il souligné, avant d’ajouter que « le Gouvernement garde donc la main et nomme les dirigeants qu’il responsabilise davantage dorénavant ». Le Secrétaire général adjoint Wilfried Léandre Houngbédji a confié, par ailleurs, que le Gouvernement veut faire de grandes choses après le diagnostic posé. « Il nous faut des ressources humaines de qualité. Nous aspirons à un Bénin moderne, nous mettons en place aujourd’hui des infrastructures ou des mégastructures qui demain ont besoin de profils affinés. Des gens qui, quand ils interviennent le fassent avec autorité, et qu’on dise oui, c’est parce qu’ils ont un profil bien adulé, pointu. Si on ne fait rien, et qu’on laisse faire ce qui est en cours, on aurait échoué quelque part. Voilà pourquoi, déjà au cours du premier mandat, le chef de l’État a dit, notre diagnostic doit aller jusque-là », a déclaré le Porte-parole de l’Exécutif qui a saisi l’occasion pour rassurer que les résultats enregistrés à l’issue des examens de fin d’année n’ont pas été gonflés comme le pensent certains. « Aucun gouvernement sérieux ne donnerait de résultats politiques, ne demanderait d’augmenter les taux de réussite. Et vous savez très bien que encore moins Patrice Talon ! », a-t-il fait savoir, en précisant que ces taux élevés sont dus à l’amélioration des conditions d’études des apprenants, et des conditions de vie et de travail des enseignants. « Parce que les enseignants sont de plus en plus présents à leurs responsabilités, parce que les enfants ont les conditions pour être en classe, les résultats s’améliorent. Et ça, il faut s’en féliciter et remercier ceux qui ont fait cela et les encourager à continuer davantage », a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji.

Laurent D. Kossouho

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