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Le triomphe de la vérité

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Journée Mondiale de l’Environnement: L’UE et TAMAEE sensibilisent les populations de PK 10 sur le nettoyage de la forêt «les filaos»


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Le Maire Jonas Gbènaméto et l’Ambassadrice de l’UE Sylvia Hartleif

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement, la délégation de l’Union Européenne (UE) organise du 05 au 12 juin 2021, la «semaine de la diplomatie climatique». Pour cette semaine, l’UE en partenariat avec l’ONG Terre Air Mer Actions Enfance Environnement (TAMAEE) a organisé ce samedi 5 juin, une campagne de sensibilisation et de nettoyage de la forêt «les filaos» de PK10 d’Akpakpa. Selon la présidente de l’Ong TAMAEE, Pinabel Adjokè Djossinou, l’organisation dans sa mission de protection des enfants et de l’environnement a fait la découverte de cette forêt pleine de richesse, mais malpropre. «Alors nous avons jugé bon de commémorer cette Journée en faisant le nettoyage de la forêt «les filaos» avec les populations de PK 10», a-t-elle souligné avant de remercier l’UE et la mairie de Sèmé-kpodji pour avoir démontré une fois encore leur soutien indéfectible à la population de PK 10. Cette campagne vise à sensibiliser les populations sur le changement climatique et aux priorités de l’UE en matière de lutte contre ce phénomène. Le maire de Sèmé-Kpodji Jonas Gbènaméto, s’est réjoui de ce que les populations de PK 10 prennent à cœur cette campagne de nettoyage de ladite forêt qui en réalité assure la protection de l’environnement. «J’ai parcouru plusieurs groupes de nettoyage et j’ai constaté que ce que vous allez gagner avec un environnement sain dépasse largement toutes promesses et c’est la santé. Je vous encourage», a-t-il martelé. L’Ambassadrice de l’Union Européenne Sylvia Hartleif a pour sa part remercié la mairie de Sèmé-Kpodji et encouragé le dynamisme de ces femmes. «Je félicite TAMAEE, la mairie de Sèmé-Kpodji et les femmes fortes de PK 10 qui nous soutiennent dans cet important travail. Les forêts sont au cœur de notre patrimoine naturel et font partie de notre identité», a-t-elle souligné. À l’en croire, ils sont indispensables pour le bien-être, pour la lutte contre le changement climatique et pour la vie de la biodiversité. Car, la biodiversité est un élément économique important pour un écotourisme durable.

Message du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres à l’occasion de la Journée Mondiale de l’environnement

Nous atteignons rapidement un point de non-retour, concernant la planète.

Nos urgences, sur le plan environnemental, sont triples : perte de la biodiversité, dérèglements climatiques et pollution galopante.

L’humanité a pendant trop longtemps abattu des forêts, pollué des fleuves et des océans et épuisé des pâturages.

Nous ravageons les écosystèmes qui sont le fondement même de nos sociétés.

Nous courons le risque de nous priver d’eau, de nourriture et de ressources essentielles pour notre survie.

La dégradation du monde naturel compromet déjà le bien-être de 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de l’humanité.

Si la Terre est fort heureusement résiliente, elle a besoin de notre aide.

Nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés.

C’est pourquoi, en cette Journée mondiale de l’environnement, nous lançons la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.

Des gouvernements, des entreprises, la société civile et des particuliers uniront leurs forces dans une tentative mondiale inédite de soigner la Terre.

En restaurant les écosystèmes, nous pouvons induire une transformation qui contribuera à la réalisation de tous les objectifs de développement durable.

La tâche est monumentale.

Il nous faut replanter et protéger nos forêts.

Il nous faut nettoyer les fleuves et les mers.

Il nous faut verdir les villes.

Ces gestes nous aideront à préserver les ressources de la planète, à créer des millions d’emplois d’ici à 2030, à dégager des revenus de plus 7 000 milliards de dollars chaque année et à éliminer la pauvreté et la faim.

La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est un appel mondial à l’action.

Elle ralliera un appui politique, des recherches scientifiques et une aide financière, pour décupler les capacités de restauration.

Chacun peut y contribuer.

D’après la science, ces 10 prochaines années sont notre chance ultime d’empêcher une catastrophe climatique, d’endiguer le flux de pollution et de mettre fin à l’extinction des espèces.

Inaugurons aujourd’hui une nouvelle décennie, qui nous permettra enfin de faire la paix avec la nature et de garantir un avenir meilleur pour tous.

Edwige TOTIN

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