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La répression musclée des infractions du code routier annoncée par le Directeur général de la Police Républicaine, a été effective ce samedi 15 mai 2021. Très tôt aux différentes artères des grandes voies, des contingents de policiers ont mis aux arrêts lesdits conducteurs n’étant pas en règle des recommandations formulées. Une situation qui a contraint certains à limiter leur déplacement aux voies secondaires. «Certains conducteurs de taxi-moto comme moi, sommes contraints de ne pas aller en ville car, le contrôle est plus rigoureux là-bas», a confié un conducteur de taxi-moto rencontré à Hêvié, commune d’Abomey-Calavi. Le 6 mai dernier le Directeur Général de la Police Républicaine, Soumaïla Yaya, a annoncé la reprise des opérations de contrôles routiers à travers une note de service. Ces contrôles concernent toutes les infractions routières notamment le non-port de casque, le non-port de bavette, le non-port de la ceinture de sécurité, l’usage du téléphone au volant, le défaut d’assurance, le non-paiement de Taxe sur les véhicules à moteur (Tvm), le défaut de visite technique, le non-respect de la circulation sur la piste cyclable par les engins à deux et trois roues, le défaut de plaque d’immatriculation, le chargement hors gabarit. Les montants des amendes à payer en cas d’infraction varient de 5 000 F à 20 000 FCFA, suivant les précisions du commissaire principal de police et porte-parole de la police républicaine, Roger Tawes, intervenu le 12 mai dernier sur les antennes de la télévision nationale. «Téléphone au volant, non-port de casque, Tvm, assurance, défaut de visite technique, défaut de ceinture de sécurité, etc. sont punis d’une amende de 20 000 FCFA. Le chargement hors gabarit est puni de 15 000 FCFA, le non-respect de la piste cyclable, 5 000 FCFA », a indiqué le porte-parole de la Police Républicaine.
Edwige Totin
