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Le triomphe de la vérité

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Présidentielle de 2021: Les Evêques invitent au dialogue


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Mgr Cyrille E. Houndékon, Evêque chargé des communications sociales de la CEB

A l’issue de sa session plénière ordinaire tenue à Cotonou du 19 au 22 janvier 2021, la Conférence épiscopale du Bénin a rendu public, ce vendredi 22 janvier, son communiqué final. C’était au cours d’une conférence de presse animée par Monseigneur Cyrille Eugène Houndékon, Evêque chargé des communications sociales.

« Tout comme à la veille des élections législatives d’avril 2019 et à sa dernière session plénière ordinaire d’octobre 2020, la Conférence épiscopale du Bénin recommande vivement que tous les partis politiques et les institutions impliquées dans l’organisation de la présidentielle de 2021 dialoguent franchement en vue d’une élection présidentielle pacifique, réellement inclusive, démocratique et transparente ». Telle est l’une des recommandations fortes faites par les Evêques de l’Eglise catholique du Bénin au terme de leur dernière session plénière ordinaire. Selon leur porte-parole, Monseigneur Cyrille Eugène Houndékon, cette recommandation a été faite compte tenu des nombreux défis auxquels font face actuellement les acteurs politiques. En effet, il a fait savoir que les Evêques suivent avec intérêt les débats actuels sur l’organisation et le déroulement de l’élection présidentielle d’avril 2021 et notent avec appréhension les divergences croissantes entre les acteurs politiques sur la liste électorale, le calendrier électoral, le parrainage des candidats par les élus maires et députés. Pour eux, la mise en œuvre de cette recommandation permettra de soigner l’image du pays sur l’échiquier international. Elle permettra surtout de favoriser la préservation de la paix sociale sans laquelle, les efforts de développement entamés seraient compromis. Dans ce même registre, la Conférence épiscopale du Bénin déplore une fois encore le déploiement d’une certaine rhétorique visant à banaliser ou même à déconstruire les acquis de la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990. A ce propos, elle réaffirme l’importance capitale de cet événement historique majeur qui a posé les fondements de la démocratie et de l’Etat de droit au Bénin, grâce à l’esprit de tolérance, de réconciliation et surtout de consensus dans l’intérêt supérieur de la Nation. Pour cela, elle invite les divers acteurs politiques à puiser dans cet héritage historique les énergies nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui.

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