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Le triomphe de la vérité

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Publication de l’ouvrage autobiographique intitulé «Quand tu t’en iras… »: Joseph Foundohou partage ses expériences de la lutte contre la corruption


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Joseph Foundohou

Administrateur des impôts, Joseph Foundohou est admis à faire valoir ses droits à la retrait depuis le 1er avril 2016. Cadre émérite qui a exercé ses charges avec rigueur et probité au point de démissionner d’un juteux poste de chef cellule passation des marchés publics du ministère de la santé, le 8 août 2008, pour s’opposer à la mafia dans le cadre de l’affaire dite des 5 milliards prévus pour l’acquisition des matériels médicaux destinés aux hôpitaux, est préoccupé de laisser quelque chose à la postérité. C’est ce qu’il fait à travers une autobiographie intitulée «Quand tu t’en iras… », parue aux Editions Nadira.Com. Une œuvre dont la grande partie est consacrée aux thématiques comme la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption entre autres. Dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder, Joseph Foundohou dévoile les raisons qui l’ont motivé à se lancer dans ce projet littéraire ainsi que les principaux messages qu’il véhicule à travers cette œuvre préfacée par l’une des icônes de la lutte contre la corruption, Dr Jean Baptiste Elias, Président du Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac), et ancien Président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc). Lire l’intégralité de l’entretien.

L’Evénement Précis : D’où est partie l’idée d’écrire cette autobiographie ?

Joseph Foundohou : Notre génération avait coutume de critiquer sévèrement ceux qui nous ont précédés du fait qu’ils n’aient pas laissé des écrits pour nous orienter. Et à cette allure, si nous ne prenons pas garde, nos fils et petits-fils vont nous critiquer de la même sorte, car on n’aurait rien laissé. C’est ainsi que je me suis dit qu’il faillait écrire un ouvrage qui indiquerait la conduite à tenir par tous ceux qui vont nous succéder. J’ai alors décidé d’écrire l’autobiographie intitulée « Quand tu t’en iras… ».

Pourquoi avez-vous choisi ce titre qui semble incomplet ?

Qu’on le veuille ou pas, nous quitterons cette terre un jour. Nul n’est éternel sur la terre, dit-on. Donc, je me suis dit que si un jour je devais quitter cette terre, il est vrai que je souhaite que cela soit le plus lointain possible, mais ce qui est certain c’est que je vais partir un jour, en m’en allant, est-ce que je partirai avec tout ce que j’ai comme expériences, connaissances et opinions personnelles à laisser à la postérité ?. Le titre « Quand tu t’en iras… » que j’ai donné à cette œuvre littéraire est en effet une invite à ne pas agir comme nos devanciers. C’est une invite à laisser quelque chose pour ceux qui viendront après moi. En réalité, le titre aurait pu être : « Quand tu t’en iras, n’oublies pas de nous laisser le récit de ta vie ». Mais un tel titre serait trop ennuyeux et trop long et ne pourra pas amener le lecteur à découvrir le contenu de l’œuvre. C’est pourquoi j’ai retenu le titre : « Quand tu t’en iras… ». J’ai mis les points de suspension pour permettre à chaque lecteur de compléter ce qu’il veut. Mais du fond de mon cœur, c’est « Quand tu t’en iras, n’oublies pas de nous laisser le récit de ta vie. A chacun de compléter donc comme bon lui semble, parce que les points de suspension laissent la latitude à quiconque de compléter après avoir lu l’ouvrage.

Quelles sont les thématiques développées dans cette œuvre ?

Lorsque vous voyez le nom de celui qui a préfacé l’ouvrage, je veux nommer Dr Jean Baptiste Elias, ancien Président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) et actuel Président du Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac), vous comprenez déjà que dans cet ouvrage, j’ai beaucoup parlé de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, entre autres. La grande partie du livre est consacrée à ces thématiques. En plus de cela, j’ai longuement démontré qu’il faut la volonté, l’ardeur au travail, la rigueur dans tout ce que l’on fait pour réussir dans la vie. Dans ce livre, j’ai beaucoup insisté sur le fait qu’en respectant les règles de la société, on peut bel et bien être riche, on peut avoir de l’argent mais de l’argent propre qui permet de dormir tranquillement sans être inquiété.

Quand est-ce que cette autobiographie sera rendue publique ?

Le livre « Quand tu t’en iras… » est déjà prêt et disponible en ligne sur Amazon, où chacun peut l’acheter en attendant la répartition de version papier dans les librairies. Quant à son lancement officiel, il y a un laboratoire qui s’occupe prioritairement de la bonne gouvernance qui travaille avec moi sur les préparatifs du lancement de l’ouvrage. Et ce sera au cours de leur rentrée universitaire. Donc, pour le moment, le livre sera disponible seulement en ligne dans la boutique Amazon où chacun peut l’acheter.

Parlez-nous un peu de la forme physique de l’ouvrage ?

En ce qui concerne la forme physique de l’ouvrage, volontiers, je l’ai voulue sous l’aspect d’un album, car elle reproduit des images, des photos, des lettres entières et des clichés pour lui donner son authenticité. J’aurais pu simplement faire allusion ou référence à ces éléments, mais combien de lecteurs croiraient à ce que je raconterais par cette méthode de narration ? Même le lecteur le plus incrédule trouvera à travers notre choix, la preuve des déclarations à portée de mains pour toute éventuelle vérification.

Entretien réalisé par Laurent D. KOSSOUHO

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