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Le triomphe de la vérité

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Un an après la fermeture des frontières terrestres bénino-nigérianes: Le Bâtonnier Jacques Migan dévoile les raisons qui ont sauvé le Bénin


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L’ancien Bâtonnier, Jacques Migan

Le vendredi 21 août 2019, la République Fédérale du Nigéria prenait la ferme décision de procéder à la fermeture de ses frontières terrestres d’avec le Bénin. Une nouvelle accueillie au Bénin avec la crainte du ralentissement des relations commerciales avec le géant de l’Est. Un an après cette décision élargie à d’autres pays de la sous-région dont le Niger et le Cameroun, plusieurs acteurs politiques louent les performances enregistrées par le Bénin, annoncé comme grand perdant de cette décision. L’ancien Bâtonnier, Jacques Migan, se félicite plutôt du pas de géant franchi par le Bénin, un an après la fermeture des frontières.

La fermeture des frontières nigérianes n’a été pour le Bénin, qu’un déclic dans la production de ses produits locaux. Le Bâtonnier Jacques Migan se réjouit de cette prise de conscience par le Bénin qui a tôt fait de retrousser ses manches pour ne pas succomber. A l’en croire, le Bénin en développant ses propres productions ne souffre pas de la fermeture de la frontière avec le Nigeria. Les productions sont suffisantes pour satisfaire les besoins des populations. Ce qui a d’ailleurs hissé le Bénin sur le toit des meilleurs pays producteurs de coton. « Je rappelle que le Bénin est le 1er producteur de coton en Afrique et le 2ème producteur des produits vivriers de l’Afrique de l’Ouest après la Côte d’Ivoire », a-t-il mentionné tout en mettant l’accent sur l’utilité pour le Bénin de développer les Industries Agro- Alimentaires (I. A. A.) qui permettent de transformer les produits agricoles à consommation immédiates c’est-à-dire les produits agricoles frais en produits agro-alimentaires à consommation à plusieurs mois voire plusieurs années. Toutefois, il fait savoir l’existence d’un embryon d’I. A. A. à travers des coopératives regroupant des femmes produisant du jus d’ananas. Mais ces coopératives, poursuit-il ont une action limitée de part le packaging autrement dit l’emballage qui contient le produit, ne permettant pas d’envisager une pénétration du marché international. « Si le Bénin avait disposé d’une industrie agro-alimentaire, la production aurait été transformée en fruits secs, en sirops, en confitures, en jus de fruits, en fruits confits, en produits congelés etc….. », a-t-il souligné. Mais, pour le Bâtonnier, la fermeture des frontières n’a pas révélé que les bonnes performances du Bénin sur le plan de la production locale. Elle a également suscité un nouveau savoir-faire aux populations à travers la création d’emplois. Cependant, ce sursaut du Bénin ne disqualifie pas les échanges qui continuent de se poursuivre entre le Chef de l’Etat, Patrice Talon, et son homologue Muhammadu Buhari, et devant mener à la réouverture des frontières. L’ancien Bâtonnier Jacques Migan félicite le gouvernement qui a su donner une nouvelle direction à la pente, annoncée raide, tout en protégeant ses populations et en poursuivant le dialogue pour une reprise des relations commerciales entre le Bénin et le Nigéria.

Rastel DAN

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